LES ARCHIVES JUILLET 2003 DU  RED STAR 93

Mise à jour le 25 juillet 2003

MEGUELLATTI, ENTRAINEUR Azzedine Meguellatti, entraîneur la saison dernière d'Istres (Ligue 2) après s'être occupé d'un autre club francilien de Division d'honneur, le Cosmo Ermont-Taverny devient l'entraîneur de l'équipe première du Red Star FC 93.

EN VACANCES. Et oui, le webmaster du site part pour une semaines en vacances … (il emmène son vélo pour repérer les cols du Tour 2004 ! et prendre quelques forces pour la nouvelle saison). L'actualité ne s'arrête pas, nous vous donnons rendez-vous pendant cette période sur http://site.voila.fr/redstar pour suivre toute l'information sur le Red Star (celle-ci débute dès ce vendredi avec la reprise de l'entraînement), avant de se retrouver le 4 août, à deux semaines du premier match du Red Star FC 93 en DH …
Bonnes vacances à tous !
De la part du webmaster, Gérard et Gilles pour la rédaction.
Jusqu'au 4 août, vos messages doivent-être adressés uniquement à redstar189@aol.com

Islande
Une vue d'Islande envoyée par notre ami Guy Faubert

SOUVENIRS. Un ami supporter du Red Star nous a transmis, un article paru dans un hebdomadaire "Oise Matin", en mai 1994, intitulé "Germain - Simonyi : retrouvailles après 48 ans".
"Les deux anciens s'étaient retrouvés dans la propriété d'André Simonyi. Sablant le champagne avec leurs épouses, ils se sont rappelés la bonne époque du ballon rond - et des mi-temps …
"Il y a une quinzaine de jours, Robert Germain, ancien gardien de buts, vainqueur de Coupe de France en 1947 achète Oise Hebdo à Chantilly où il réside "pour y trouver des informations sur les expositions dans la région". En tournant les pages, surprise. Il découvre qu'à quelques kilomètres de chez lui, demeure l'ancien avant centre du Red Star, André Simonyi, qu'il n'a jamais revu depuis 1946, l'année de la finale perdue ensemble contre Lille, le club où il partait l'année suivante. Tandis que Simonyi alla faire les beaux jours du club portugais de Covilha.
Sablant une coupe de champagne avec leurs épouses, les deux anciens footballeurs professionnels se sont retrouvés. Et avec eux, leurs souvenirs.
"A l'entraînement, il me faisait mordre la poussière, se rappelle, Robert Germain, il pouvait tirer 40 ou 50 corners à gauche comme à droite des buts et les pieds nus. J'en été dégoûté !"
Les femmes s'en mêlent.
"Ils ont pris la mauvaise habitude d'être assistés dans leur carrière. Les directeurs sportifs et managers faisaient tous les travaux administratifs pour eux. Alors maintenant c'est moi qui doit signer les chèques", se plaint Jeanne Simonyi en souriant. Robert Germain intervient : "avec ma femme, c'est la même chose, si elle me demande tu sais combien tu as en banque, je lui réponds que je m'en fiche !"
C'est vrai que l'argent n'orchestrait pas la vie des footballeurs de l'après guerre comme maintenant. Au Red Star, Simonyi et Germain étaient payés comme des ingénieurs - pas comme des stars qu'ils étaient. Et aujourd'hui bien qu'ils ne soient pas malheureux grâce à une reconversion réussie, Robert Germain touche une pension mensuelle de 1100 francs de la Fédération Française de Football. André Simonyi qui a commencé à jouer à Lille à quinze ans et demi, reçoit 1800 francs.
Tous deux regrettent de n'être pas professionnels aujourd'hui car un transfert peut rapporter des milliards à un seul joueur doté de talents particuliers qu'ils avaient. . "Et ceux qui ne disent que ce n'est pas vrai sont des hypocrites", lance Jeanne Simonyi. Si tout salaire mérite peine, ils reconnaissent que le football aujourd'hui est un sport énormément plus complexe et difficile physiquement.
"Les joueurs sont plus forts maintenant. Ils disputent des matchs tous les trois jours en moyenne, nous nous jouions qu'un dimanche sur deux. Puis les avant centres restaient à l'avant, maintenant ils viennent défendre à l'arrière" précise Robert Germain.
Le gardien de but est devenu ensuite professeur de tennis, maintenant peintre pointilliste amateur à Chantilly.
L'avant centre a pendant un temps instruit les futurs arbitres de la fédération, puis s'est retiré avec ses chevaux et son club de golf à Vieux Moulin.
Tous deux sont des grands pères - nostalgiques du ballon rond - affichant une joie de vivre communicante. Et on promis de se revoir … "

Les Young Fellows de Zurich    André Simonyi et Robert Germain
Les Young Fellows de Zurich (Suisse) face au Red Star, à Saint-Ouen, en 1946. On distingue côte à côte André Simonyi et Robert Germain. A droite, les deux vieux compères, 48 ans après à Chantilly

SEPARATION A L'AMIABLE. Un communiqué officiel du Paris Saint-Germain annonce que "le PSG et Monsieur Luis Fernandez ont mis fin amiablement à leur collaboration et sont libres de leurs engagements réciproques."
REUNION COMMUNE. Le Collectif des Amis du Red Star nous communique.
"D'un commun accord la direction du club et le Collectif des Amis du Red Star ont décidé de se rencontrer fin août - début septembre, une fois que les nouvelles structures du club seront mises en place. Une réunion du Collectif ouverte à tous sera ensuite organisée à Saint-Ouen.
COUP DE CŒUR. Du 27 juillet au 1er août est organisée à Paris, la 7ème édition du Festival Olympique de la Jeunesse Européenne à Paris. Plus de 2 500 athlètes participent 48 pays sont représentés et se rencontrent dans dix disciplines du football féminin à l'athlétisme, en passant par le cyclisme, la natation … Le Tournoi de football féminin se déroule au stade du Paris FC à la Porte de Montreuil et les finales au Stade Charléty (vendredi 1er août). L'entrée est gratuite sur l'ensemble des sites. Une bonne occasion de voir de jeunes sportifs (site officiel : www.foje-paris2003.org)
HUIT SECONDES … POUR UN MAILLOT. Pour un bonheur éternel. Greg LeMond détrône Laurent Fignon (lauréat en 1983 et 1984) lors du contre de la montre qui s'achève à Paris, en 1989. LeMond premier américain à remporter le Tour en 1986, vainqueur pour huit secondes, le plus petit écart de toute l'histoire de la Grande Boucle. Au palmarès de Greg LeMond trois Tours et bien d'autres succès.
Quatorze ans plus tard, l'édition du centenaire va peut-être connaître un suspens aussi indécis, tout au moins jusqu'au contre la montre de Pornic - Nantes, la veille de l'arrivée sur les Champs Elysées … Lance Amstrong le tenant du titre, jamais aussi proche des cinq Tours comme Anquetil, Merckx, Hinault et Indurain va défendre avec force son avance sur son dauphin Ullrich (une victoire)

Lance Amstrong   Maillot jaune   Jan Ulrich

Sur la photo de gauche, prise en 1993, sur le Tour, Lance Amstrong annonçait-il à Jean-Marie Leblanc "Je vais marquer de mon empreinte la légende du Tour de France ?" A l'époque, le palmarès du champion américain était presque vierge, quelques mois plus tard sous la pluie, Amstrong devenait Champion du Monde professionnel à 21 ans devant un certain Miguel Indurain et Olaf Ludwig. Sur la photo de droite, Jan Ullrich, Champion du Monde amateur, la veille du titre de Lance Amstrong ! Onze ans plus tard, les deux sont au coude à coude pour le maillot jaune ! Amstrong ou Ullrich qui portera le tunique d'or du centenaire sur le podium des Champs Elysées ?(photo du milieu, le maillot jaune du Suisse, Hugo Koblet, le "pédaleur de charme" vainqueur en 1951. Ce maillot est actuellement exposé dans le Salon d'accueil de l'Hôtel-de-Ville de Paris, avec de nombreux autres souvenirs. Exposition ouverte et gratuite jusqu'au 30 août de 10 h à 19 h, sauf le dimanche.

Lance Amstrong   Ronan Pensec   Mont Valérien

Parti de la Tour Eiffel … le Tour se termine sur les Champs Elysées avec un dernier passage en banlieue. Une dernière difficulté le Mont-Valérien (côte de 4ème catégorie). Cette année les coureurs la grimpe dans la version Nanterre - Suresnes en venant de Rueil-Malmaison, plus longue mais moins rude que dans l'autre sens (photo de la première étape de l'édition 1986, le premier à franchir cette côte, Ronan Pensec). Le Mont Valérien, la vue sur Paris et son mémorial à la mémoire de la Résistance, n'hésitez pas de venir faire un … tour ! Le conseil d'un habitant du quartier !

Mise à jour le 24 juillet 2003

VENDREDI SOIR … LA REPRISE. Les joueurs ont rendez-vous à 18 h 30 au stade Bauer pour une prise de contact avant un premier entraînement fixé à 19 heures. Eric Charrier présentera l'équipe technique et les joueurs.
MATCHS AMICAUX. Plusieurs rencontres amicales sont programmées avant le premier match officiel fixé, le 24 août face à l'Arménienne.
LA PHOTO DU JOUR.

bus, 1977
Le bus du Red Star FC acquit par les supporters en 1977 pour les équipes de jeunes

UNE SERIE D'ETOILES. Notre ami Gilles est à la recherche de la bonne étoile. Espérons qu'un jour, celle du Red Star brille aussi haute que celle de Penarol ou du CSKA !
LES LOGOS C'EST BEAU !. Jenny la charmante gouvernante qui s'écria un jour de 1897 : " Red Star ! " pour baptiser définitivement notre club, pensait aux étoiles qui brillent dans le ciel ! Ce n'est pas vraiment la vérité (voir la rubrique " mémoires " d'allezredstar.com) mais l'image est belle...Une image, un logo, une identité en somme, cela renforce la personnalité d'un club. On y voit des sangliers, des aigles, des coqs et même la planète saturne !
Ci-dessous les logos de divers clubs à travers le monde, en premier, les " étoilés " et ensuite les " étonnants ".
Pour le plaisir des yeux.

logoslogos

HISTOIRE DE CARAVANE. La caravane publicitaire est apparue pour la première fois sur le Tour de France en 1930, l'année de la victoire d'André Leducq. Le passage du Tour aux équipes nationales avait amené Henri Desgranges (avant d'être le patron du quotidien l'Auto, ancêtre de L'Equipe et directeur du Tour, Henri Desgranges fut également un coureur. En 1893, la première performance officielle sur l'heure au vélodrome Buffalo de Neuilly, 35,325 km) a accepté la caravane publicitaire pour combler le manque à gagner et prendre en charge tous les frais de l'organisation.
Depuis plus de soixante-dix ans les grandes marques se sont aventurées sur les routes de France avec des véhicules bien différents les uns des autres.
En 1930, les premières marques à apparaître avaient pour noms : chocolat Meunier, La Vache qui rit … six au total alors qu'à présent des dizaines de véhicules … sont en course.
Plus de quinze millions de spectateurs sont présents sur les trois semaines de l'épreuve, l'impact est considérable, les marques se bousculent pour être présentes.
Nous vous présentons trois photos de ses étranges véhicules qui font patienter petits et grands plusieurs heures avant le passage des champions.

Scotch   Bière   Crédit Lyonnais
Du tube de scotch au maillot jaune sponsorisé par le Crédit Lyonnais en passant par la bière Champigneulles.

Mise à jour le 23 juillet 2003

SAMUEL BOUTAL A REIMS. Après l'Ecosse (Kilmarnock) et la Chine (Cosko Shanghaï), l'ancien buteur du Red Star, de Caen et de Troyes revient en France. Il évoluera en National, à Reims sous la conduite de Ladislas Lozano, avec l'objectif d'une remontée du Stade de Reims en L 2.
TAREK BOUABDELLAH. Formé au Red Star, le milieu de terrain demeure en National, il quitte Dijon pour rejoindre Romorantin.
MALCHANCEUX. Patrick Guilloux, à la recherche d'un club, actuellement en stage avec l'UNFP a été victime d'une double entorse.
KHALILOU FADIGA. Khalilou Fadiga a été déclaré "inapte à la pratique du football" par le consultant médical de l’Inter Milan, Bruno Caru. L’international sénégalais souffrirait d’une arythmie cardiaque. Le transfert en Italie de l’Auxerrois est donc annulé. Les premiers tests médicaux avaient révélé un problème cardiaque qui avait bloqué le transfert du joueur. Des examens complémentaires ont confirmé cette arythmie. "La situation est réversible et qu’il peut être soigné. Mais cela prendra du temps", a expliqué Bruno Caru à la Gazzetta dello Sport.
RETOUR AU … RED STAR.. Le Docteur Lefebvre longtemps le "toubib" du Red Star est de retour. Directeur d'une clinique spécialisée dans le sport à Gennevilliers, le Docteur Lefebvre va mettre à la disposition des joueurs audoniens ses installations.

Docteur Lefebvre
Ici sur la photo, le docteur Lefebvre, avec François Gil, Patrice Lecornu, à sa gauche et Louis Goya à sa droite

LIEN. Sur le site de la ville de Saint-Ouen : www.ville-saint-ouen.fr, à noter un lien avec le site www.allezredstar.com.
COMPOSITION D'EQUIPE. Pouvez-vous me donner la composition de l'équipe de D 2, du Red Star qui a disputé sa dernière rencontre professionnelle au stade de Saint-Ouen ? Merci d'avance et bravo pour le site. Stéphane.
Il s'agissait de la rencontre de la 42ème journée de D 2, le 8 mai 1998. L'équipe audonienne était la suivante : Forêt (Vasquez 67ème), Guion, Darras, Giraudo (cap.), Keller, De Blasiis, Agasson, Fellahi, Crucet, Michel, Mauricio (Valéri 65ème). Entraîneur : Sérafin. A noter que Samuel Michel avait pris place dans le but audonien suite à la blessure de Jean-Philippe Forêt. Le Red Star l'avait emporté 1-0, but de Michel (51ème) et terminé 8ème du championnat.
LES REPONSES AU JEU. Les réponses aux trois questions étaient les suivantes :
- Nombre de victoires du Red Star en Coupe de France : 5
- Retour du Red Star au stade Bauer : 12 octobre 2002
- Lieu de naissance de Didier Daeninckx : Saint-Denis.
Vous avez été très nombreux à participer à notre jeu organisé conjointement avec EP Editions. Un tirage au sort départagera les participants qui ont trouvé les trois bonnes réponses. Les cinq lauréats vont recevoir dans les prochains jours un courriel personnalisé pour leur annoncer la bonne nouvelle.
TROIS GRANDS D'ITALIE.

Gino Bartali   Fausto Coppi   Felice Gimondi

Parmi d'autres grands d'Italie (Trois qui ont marqué l'histoire du Tour de France.
- Gino Bartali, vainqueur de deux Tours à dix ans d'intervalle, en 1938 et 1948, un record. Gino le Pieux, ici sur la route de Lourdes devant Jean Robic.
- Fausto Coppi, le plus grand champion italien, un style incomparable, un palmarès amputé tout comme celui de Bartali par la seconde Guerre Mondiale. Un seigneur, vainqueur de deux éditions en 1949 et 1952. Le premier coureur de l'ère moderne. Mort tragiquement à 41 ans après un séjour en Afrique.
- Felice Gimondi, vainqueur du Tour en 1965, il devance Raymond Poulidor et fait pleurer toute la France.
LA PHOTO DU JOUR. Hier sur le Parvis de La Défense … une star du ballon. Un ballon, un peu plus gros que celui du football. Il s'agissait de Tony Parker, le premier joueur français, champion de NBA à la recherche de la future star !

Tony Parker

Mise à jour le 22 juillet 2003

FIN DES VACANCES. Footballistiques pour les joueurs du Red Star dans quatre jours. La reprise de l'entraînement est fixée à vendredi. A ce moment là, nous aurons une vision plus précise sur ceux qui poursuivent l'aventure avec la nouvelle version du Red Star. Nous découvrirons les têtes nouvelles présentées ces derniers jours sur le site.
Il demeure un point d'interrogation, le nom de l'entraîneur de l'équipe première. A n'en pas douter, pour cette reprise, Luis Fernandez sera présent … bénéficiant pour le moment de temps libre.

Red Star

IL Y A QUINZE ANS. Le Red Star s'apprête à disputer de nouveau le championnat de D 3. Le quotidien Le Parisien consacre un article intitulé " Prince et Pécout à Saint-Ouen". En réalité aucun des deux joueurs ne signera à l'Etoile Rouge.
"Certes la montée en D 2 était l'objectif prioritaire de l'AS Red Star 93 cette année. Mais absolument pas une fin en soi. Aussi le staff audonien n'est pas resté inactif afin de ne pas dilapider l'acquis. "Nous nous baserons sur un groupe de 22 footballeurs. Soit l'ossature de l'équipe existante agrémentée de nouvelles têtes".
Troussier n'en dira pas plus puisque ce sont Jean-Claude Bras, son président et Georges Dahan, l'homme de confiance qui se chargent d'épurer la liste des recrues souhaitées par l'entraîneur. Et ces tractations aboutissent du côté du stade Bauer. Du côté arrivées celles certaines déjà annoncées de Jean-Luc Charles et de Jean-Marc Brucato (Sochaux), deux défenseurs. Mais aussi celle de Pascal Prince, actuel stoppeur du Stade de Reims et de David Fanzel, le capitaine de la D 3 du FC Metz. Guimard, comme Ousfane, Yally, Edders, Girard, Heaulmé restent dans l'effectif. De même qu'Eric Renaut et Amours qui devraient signer de nouveau dans les prochains jours.
Eric Pécout (32 ans), le centre-avant de Caen est également annoncé. Il y a de fortes chances qu'il signe avant la fin de la semaine."
DEMANDE D'INFORMATIONS. "Ancien habitant de ST OUEN et fervent supporter du RED STAR; j'ai découvert votre site et la rubrique A à Z m'a permis de découvrir un joueur des années 52-56 du nom de PETRUS. Je voudrais savoir si dans les archives ou un passionné du club aurait des photos ou tout autres documents concernant ce joueur. Je compte beaucoup sur votre aide. Vous remercie par avance pour votre réponse".
Si des Internautes ont des informations, sur ce joueur, vous pouvez nous adresser les renseignements à redstar189@aol.com
RESULTATS DU JEU "CARTON JAUNE !". Nous publierons demain les réponses aux questions de notre jeu.
NE A SAINT-OUEN, VAINQUEUR DE DEUX TOURS DE FRANCE : ANDRE LEDUCQ. Un vrai titi parisien, André Leducq, né à Saint-Ouen, le 27 février 1904. Passé professionnel en 1926, le coureur parisien a un des plus beaux palmarès du cyclisme international : deux Tours de France (1930 et 1932) avec à la clé vingt-cinq victoires d'étapes entre sa première participation en 1927 et sa dernière apparition en 1938, Paris - Roubaix (1928), Paris Tours (1931), Critérium National (1928 et 1933) et Critérium des As (1934).
Avant de passer professionnel sous les couleurs de Thomann-Dunlop puis Alcyon-Dunlop, André Leducq a porté les couleurs de la célèbre équipe du V.C. Levallois et a remporté à deux reprises le Championnat de France (1924 et 1925) et un titre de Champion du Monde en 1924 (le premier championnat professionnel ne s'est déroulé qu'en 1927)
Routier complet, Leducq est à la fois bon rouleur, bon grimpeur et bon sprinter "Dédé" il est l'un des coureurs les plus populaires entre les deux guerres. Des années riches en bons coureurs français vainqueurs du Tour A. Magne, G. Speicher, R. Lapébie ou simplement d'étapes : C. Pélissier, R. Le Grevès et R. Vietto …
André Leducq demeure dans l'histoire comme le premier lauréat de la formule par équipe nationale, en 1930. Avant le Tour est disputé par équipes de marques … et aussi des individuels.
Henri Desgranges, le directeur du Tour avait eu cette idée pour relancer l'intérêt du Tour. Une formule conservée jusqu'en 1961 puis de nouveau en 1967 et 1968.
En 1930, la formation nationale composée de Charles Pélissier, Victor Fontan, Jules Merviel, Marcel Bidot (le futur patron de la sélection), Antonin Magne, Pierre Magne, Joseph Mauclair et André Leducq avait écrasé la course, douze victoires sur 21 étapes … dont huit de Charles Pélissier !
André Leducq se contente d'une victoire aux Sables d'Olonne et à Evian.
En 1932, une édition moins riche avec uniquement 80 partants au lieu de 100 deux années plus tôt. Leducq accomplit un festival avec six victoires, dont les deux dernières étapes.
Il faut attendre Eddy Merckx pour voir le record de victoires d'étapes tomber.
André Leducq sportif, jusqu'au bout de sa vie, décède en 1980 suite à un accident de plongée sous-marine.

André Leducq   Tour de France   André Leducq
Photo du milieu, quelques coureurs français, en première ligne : M. Bidot, A. Magne, P. Magne, A. Leducq et C. Pélissier

UNE ANEDOCTE SUR ANDRE LEDUCQ. Contée par Emile Besson*, ancien journaliste à L'Humanité, trente-cinq Tours de France à son actif.
"Un soir en bonne compagnie, nous discutions de ses années glorieuses. André Leducq captivait notre attention et la conversation dévia sur les années noires de l'Occupation, et Dédé, passant du Tour à autre chose, mais toujours avec le sourire, de nous raconter : "Un jour, en 1943, je fus arrêté par les Allemands. pas de pot, j'avais des tracts dans ma musette. Tu parles ! Un officier allemand m'interroge, me fixe et me dit : - Je fous konnais … Leducq … Tour de France … - Ja, mon capitaine ! … et je file sans demander mon reste". A cet instant du récit, Dédé se tourne vers Poulidor, présent et qui, comme nous, baillait d'admiration : "Tu vois, Raymond, gagner le Tour, ça peut servir !". Eclat de rire général … et une tournée de plus"
. * La famille Besson, une grande famille de journalistes, Marcel et Henri Besson, deux photographes de Miroir du Cyclisme (plus de cinquante Tours à eux deux)
Les photos reproduites sur le site pendant ce Tour ont été prises par Marcel et Henri Besson, également par les regrettés Jean Jaffré et Roger Touchard. Archives et photos Gérard Valck.
ANNEE NOIRE. Pour le cyclisme, pendant que les coureurs passaient devant la stèle du coureur italien, Fabio Carsatelli, une mauvaise nouvelle parvenait au peloton. Lauri Aus, un coureur estonien de l'équipe AG2R perdait la vie. Lauri Aus a été renversé dans son pays par un automobiliste ivre. Le cyclisme perd son quatrième coureur cette saison après Denis Zanette, Andréï Kivilev et Fabrice Salanson.

Mise à jour le 21 juillet 2003

DEUX SIGNATURES AU RED STAR FC 93. Didier Allou Kinnah milieu de terrain, de Changé (CFA 2) depuis 2001 arrive au Red Star. La saison dernière son entraîneur était Pascal Grosbois, aujourd'hui directeur sportif du Red Star FC 93. Cet Ivoirien de 23 ans a joué auparavant à RC Marcory (Côte d'Ivoire) et à Guingamp. Azedine Benmesmoudi, milieu de terrain de Saintes (CFA), âgé de 22 ans.
PASCAL GOSSEC A VIRY. Défenseur du Red Star au début de la saison dernière, Pascal Gossec vient de signer à Viry-Châtillon (CFA) où opèrent déjà deux ex-audoniens : Morad El Othmani et Gérald Milton
KAMEL BOUSSELIOU A LIVRY-GARGAN. Le gardien du Red Star qui a mis fin à sa carrière de joueur devient l'entraîneur de Livry-Gargan (PH).

Pascal Gossec   Kamel Bousseliou
Pascal Gossec et Kamel Bousseliou en compagnie d'un supporter

LA PHOTO DU JOUR. Cette photo publiée dans Le Parisien du mercredi 29 mars 2000, lors du Jubilé du Red Star.

Luis Fernandez
La légende : Stade de France, hier. Luis Fernandez, entraîneur de l'Athletic Bilbao, a tenu à venir célébrer les 100 ans du Red Star, "un événement important dans la vie d'un club"

PROBLEME POUR FADIGA. Transféré d'Auxerre à l'Inter de Milan, Khalilou Fadiga connaît quelques problèmes de santé (cœur). Le staff médical du club italien lui fait passer une série de tests. Après le décès de Marc-Vivien Foë, la vigilance est de mise.
SACI EN INTERTOTO. Guingamp, avec Saci entré à l'heure de jeu, a pris le dessus sur Brno 2-1, en fin de match. Match retour, samedi 26 juillet, en République tchèque.
LE CHIFFRE DU JOUR. Trente millions d'euros, le transfert de Ronaldinho du Paris SG à Barcelone ! 650 000 euros débloqués en fin de semaine pour les sinistrés du Sud-Ouest après la tempête. Le monde marche sur la tête !
ILS NE SONT PAS A LA FETE. Souvent brillants les coureurs belges sont cette année … "incognito" sur le Tour de France, se réveilleront-ils aujourd'hui pour la Fête Nationale. Pas sûr, nos voisins du Nord n'étaient que huit au départ … alors qu'à l'époque de Merckx, ils étaient quatre fois plus nombreux sur la Grande Boucle. Rendons hommage à trois vainqueurs.
Tour d'abord, le plus grand de tous : Eddy Merckx (photo du milieu, dans les Pyrénées en 1969, un aigle s'envole), vainqueur à cinq reprises (1969,1970, 1971,1972 et 1974).
Philippe Thys (photo de gauche), trois victoires à son actif, malgré la première guerre mondiale (1913, 1914 et 1920).
Lucien Van Impe (photo de droite), le roi de la montagne à six reprises et vainqueur de l'épreuve en 1976.

Philippe Thys   Eddy Mercx   Lucien Van Impe

Mise à jour le 18 juillet 2003

RUDE DEPART. Le Red Star débute la saison en DH par deux déplacements, le dimanche 24 août à l'Arménienne (Issy-les-Moulineaux), puis la semaine suivante à Evry. Les Verts ne joueront pas au stade Bauer avant le 7 septembre avec la visite de la réserve du Paris FC.
EN RECONSTRUCTION. La nouvelle direction du Red Star FC 93 poursuit activement la reconstruction administrative du club. De ce côté beaucoup à faire en peu de temps, la décision du tribunal étant tombée tardivement en fin de saison.
LA REPRISE. Dans une semaine, staff technique et joueurs reprennent le chemin du stade. La reprise est fixée au 25 juillet.
FELLAHI AU RED STAR. Ryad Fellahi, audonien jusqu'en 2002, revient au Red Star après un passage au Paris FC. Ryad, en photo, au centre, lors d'un match d'essai le 4 juillet dernier à l'Ile des Vannes. Le Red Star a obtenu aussi les signatures de : Mounir Jalliti (Viry-Châtillon), Emile Ngako (Brétigny - 18 ans) et Serge Kiwo (Côte d'Ivoire).

Ryad Fellahi

L'ARMENIENNE. Club de DH depuis de nombreuses saisons. L'Arménienne évolue à Issy-les-Moulineaux, au Parc des Sports, 4 avenue Jean Bouin. En 2002-2003, le club avait connu un début de saison perturbée avant de bien terminer le championnat, à une excellente quatrième place.
FIN DE CARRIERE REPOUSSEE. Vincent Yazmadjian devait mettre fin à sa carrière au mois de mai dernier, mais il se peut que le gardien de l'Arménienne prolonge sa carrière. Dans ce cas là, les attaquants audoniens auront face à eux un ancien du Red Star.
EN DSR. Première journée de championnat, le 7 septembre à Saint-Ouen avec la venue de Savigny-sur-Orge, avant un déplacement le 14 à Saint-Denis.
CHAMPIONNAT DE FRANCE. En moins de 16 ans, le Red Star est dans le groupe B avec : Sedan, Reims, Obernay, Troyes, Metz, Nancy, Epinal, Paris FC, INF Clairefontaine, Strasbourg et Torcy.
CHAMPIONNAT FEDERAL. Dans le groupe B également pour les moins de 14 ans avec : Le Havre, Sannois, Racing, Services Municipaux du Havre, Equeurdreville, Montrouge, Quevilly, Rouen, Amiens, Compiègne et Paris FC.
AMENDE AUX CLUBS. La Ligue de Paris de Football a décidé à partir de la saison à venir de sanctionner les clubs (5 euros par résultat) qui ne rentreront pas les résultats à la fin des rencontres.
IL Y A UN AN. Le 17 juillet 2002, disparaissait André Simonyi. Son ami, Pierre nous a adresse ce courrier :
"Il y a un an André SIMONYI nous quittait, suivi quelques mois après de Fred ASTON. Que le souvenir de ces grands anciens guide le Club dans son renouveau. Heureux d'apercevoir aujourd'hui mon ami André dans le bandeau d'accueil du site. Amicalement à tous et bonnes vacances". Pierre Pouyaud.
FELICITATIONS. "Je ne connais votre site que depuis quelques semaines, je suis tombé par hasard dessus, en cherchant des sites de clubs de football. Le votre, une vraie richesse. En plus beaucoup de photos de toutes les époques, en football mais aussi d'autres événements sportifs. Continuez, votre site est maintenant dans mes favoris et je le consulte très régulièrement. Toutes mes félicitations". Jean-Luc.
ET LES FILLES. L'Equipe de France féminine connaît à présent ses adversaires pour le Mondial aux Etats-Unis, en septembre : Norvège, Brésil et Corée du Sud.
FIN DE NOTRE JEU. Après le week-end, il sera trop tard pour participer à notre jeu et gagner des BD "Cartons jaunes !".
UN SACRE PERSONNAGE. Monsieur Jobo, non ce n'est pas son nom, il s'appelle Guy Faubert, un sacré personnage, né avant la seconde guerre mondiale. Etudiant à la fin des années 40, footballeur avec du talent est sélectionné en Equipe de France Universitaire et joue dans les équipes de jeunes au Red Star. Les dirigeants de l'époque lui demandent de passer professionnel, mais sur les conseils de son père, il poursuit ses études et abandonne le football.
De cette époque là, il garde de grands et bons souvenirs, vainqueur de la Coupe de Paris et de diverses compétitions régionales. Le Red Star brille déjà dans les équipes de jeunes.
Guy Faubert abandonne le football, on le retrouve quelques années plus tard photographe de sport. Sa spécialité, les clichés de boxe (son royaume le Vel d'Hiv et le Palais des Sports) avant de devenir le "Big boss" de la société Jobo, numéro un dans le matériel photographique pour les labos professionnels. Une affaire qui marche bien.
Son amour du sport, l'amène à se lancer dans l'aventure d'une équipe cycliste au milieu des années 70. Guy Faubert sponsorise, et cumule également la fonction de directeur sportif, il est l'homme à tout faire de la formation Jobo - Wolber puis Jobo - Supéria (En 1974, Jobo était partenaire de l'équipe Lejeune).
Jobo n'a pas de leader mais se compose simplement de coureurs à la recherche d'un employeur en fin de saison.
"Une équipe de Smicards, le minimum syndical, mais au moins chez moi, mes coureurs étaient payés chaque mois, pour le complément à eux d'aller chercher les primes, dans les courses".
Trois Tour de France à son actif 1975, 1976 et 1978 et puis Monsieur Faubert claque la porte en dénonçant le doping. A l'écouter, il vous persuade qu'il est presque le premier à l'avoir montré du doigt, le danger du dopage ! "De ce côté là j'ai été vacciné, je mettais en garde mes coureurs, ils n’en faisaient qu'à leur tête. Combien de fois, j'ai retrouvé des seringues dans les chiottes !"
"De toute façon, je n'avais pas les moyens de suivre, l'argent dans le cyclisme prenait trop d'ampleur et puis certains de mes coureurs préféraient laisser gagner des adversaires et toucher la monnaie. Ils me trahissaient ".

A titre indicatif, cette petite folie d'une équipe professionnelle de cyclisme lui a coûté 2 MF (l'équivalent de 1,3 d'euros aujourd'hui). Il a son parler franc, direct, une grande connaissance du sport, Monsieur Faubert. Au téléphone, de longues conversations (il habite dorénavant dans le Berry) il est intarissable … sur le football, il se trompe rarement (la situation du Red Star, il l'a sentait depuis des années. Cela le rendait triste, quand le club commençait à plonger. Combien de fois m'a t'il dit : "Monsieur Valck, avant de mourir j'aurais bien aimé voir le Red Star de ma jeunesse rejoindre l'élite" Lorsque le Red Star évoluait en D 2, tous les jours un appel, alors quelles sont les recrues. Il a eu sa carte des supporters pendant des années avant d'être dégoûté par le gâchis, et ses appels, ce n'était plus pour connaître les recrues … mais quand la direction va-t-elle changer ? Sur le cyclisme, il a tourné complètement la page. Depuis sa sortie … de route, il s'est fait très rare sur le Tour, la preuve maintenant il préfère assister en ce mois de juillet au lever et au coucher de soleil en Islande !
Pourtant quelques uns de ses anciens coureurs sont encore sur le Tour, Roger Legeay (directeur sportif du Crédit Agricole) et François Pescheux, directeur des compétitions de ASO (la société du Tour de France).
L'année 1978, restera sa meilleure saison de directeur sportif. Habitué à voir la course de loin, en particulier sur le Tour. En 1975, la lanterne rouge avec Jean Pierre Boulas, en 1976, son premier coureur termine 37ème (André Roméro), en 1977, l’équipe Jobo n'est pas retenue et enfin en 1978, la consécration : une victoire d'étape devant Hinault et Zoetemelk, le maillot du meilleur grimpeur devant les deux mêmes coureurs et une place de 10ème, tout cela pour Mariano Martinez. Egalement une place de 15ème (Roméro) et de 30ème (Ferdinand Julien), une belle sortie.
Sur la victoire de Martinez, à Saint-Lary-Soulan
"J'ai bien manœuvré dans la fin de l'étape Pau - Saint-Lary-Soulan, j'ai demandé à Mariano de ne pas prendre de relais, d'arrêter de s'agiter de venir me voir à la voiture, cela le protégeait du vent un peu et lui permettait de récupérer quelques forces pour surprendre les ténors dans le dernier kilomètre. De toute façon cette année là mon Mariano a gagné les maillots des meilleurs grimpeurs au Critérium National, Tour du Tarn, Dauphiné et Tour de Suisse, il termine deuxième du Dauphiné … derrière Pollentier ! C'est avec Jobo que Martinez a accompli sa meilleure saison"
Le fils de Mariano Martinez, Miguel, Champion Olympique de VTT, en 2000, a participé au Tour en 2002.
Un beau feu d'artifice des "Jobo-boys" !

Tour de France   Tour de France
Le maillot Jobo et Mariano Martinez à côté de Bernard Hinault et Pierre-Raymond Villemiane, dans le Tour 1978

Quelques années plus tard (au début des années 90), Monsieur Faubert est revenu au stade Bauer pour revoir son cher Red Star, en simple spectateur.
Une saison, il tire le portrait de tous les joueurs du Red Star lors de la présentation de l'équipe (ce matin là, il était heureux de fouler une nouvelle fois la pelouse du stade Bauer).
La photo, il ne pratique plus … sauf chaque année (jusqu'en 2000), au mois de janvier, il rejoignait son vieux pote américain. Ils étaient les photographes officiels de la finale du Championnat de football américain.
Des photos prises … avec un appareil unique au monde, un appareil de 80 kilos !
De toutes ses aventures il n'a pas conservé de trace … photographique ! Il est comme cela, Monsieur Faubert, il préfère son Berry (il va de temps en temps voir Châteauroux) avec son peloton de chats … et quelques chiens … de Leeds … pour se rappeler que dans sa jeunesse, il avait fait … un essai de footballeur en Angleterre pendant ses études.
L'histoire ou … la petite histoire du Red Star … traverse toujours la Manche !

Alphonse Halimi   Roger Rivière
Deux photos prises au Vel d'Hiv de Paris. A gauche, le Champion du Monde de boxe des poids Coq, Alphonse Halimi (il vit actuellement dans une maison de retraite à Saint-Ouen), en compagnie du comique Fernand Reynaud. A droite, Roger Rivière, recordman de l'heure (47 km 347, au Vigorelli de Milan, en 1958), victime d'un accident dramatique sur le Tour de France 1960, alors qu'il était à la lutte avec le futur vainqueur Gaston Nencini. © Guy Faubert

Mise à jour le 17 juillet 2003

ALLEZ RED STAR.COM Depuis hier dans la matinée, si vous ouvrez le site directement à www.allezredstar.com, la bordure de publicités a disparu. Ne soyez pas étonnés si quelquefois certaines rubriques ne fonctionnent pas normalement pendant quelques jours (n'oubliez pas de nous le signaler). Il s'agit de réglage et notre webmaster s'active … malgré la forte chaleur qui sévit actuellement. Il mérite bien nos félicitations. Le transfert d'un site assez conséquent n'est pas une chose simple.
JOEL RIBEIRO SIGNE AUX LILAS. Joël Ribeiro formé au Red Star, il était dans les moins de 17 ans du Red Star dont le parcours s'arrêta en quart de finale, de la Coupe Gambardella en 2001.
Les Audoniens furent éliminés par Rennes, dont deux joueurs actuellement participent au Championnat d'Europe des moins de 19 ans : le gardien de but, Florent Chaigneau et le capitaine Jacques Faty, nouveau professionnel et titulaire à plusieurs reprises la saison dernière en L 1. Rappelons que ces deux joueurs furent Champion du Monde des moins de 17 ans, en 2001.

Joël Ribeiro   Rennes
Joël Ribeiro sous le maillot vert. Florent Chaigneau le gardien et Jacques Faty, le cinquième debout

CHAMPIONNAT DE FRANCE. Dans la catégorie des moins de 16 ans, le Red Star débute à domicile, le dimanche 14 septembre face à Epinal.
DIVISION HONNEUR. En moins de 13 ans, le Red Star se retrouve dans le groupe B, en compagnie du Paris SG, Versailles, Les Lilas, Racing 92, ACBB, Aulnay, Espérance Parisienne 19ème, Saint-Leu et Sannois.
EN FAMILLE. Jamel Sandjak succède à son frère comme entraîneur de Noisy-le-Sec (CFA)
COUP DE CŒUR. L'hommage de rappeurs du 93 à Marc-Vivien Foé. Ils sont six, de Bondy, Clichy-sous-Bois et Aulnay passionnés de musique et de football et viennent d'enregistrer un single à la gloire du "Lion éternel, numéro 17". Quatre minutes et huit secondes de sons. Vous pouvez entendre ce single le vendredi soir sur Skyrock, mais aussi sur RFI et Africa n°1. Un geste entièrement gratuit, le single n'est pas en vente.
EN NOIR ET BLANC, ILS ONT MARQUE L'HISTOIRE DU TOUR

Tour de France   Tour de France   Tour de France

Trois générations de vainqueurs de la Grande Boucle :

  • Octave Lapize, lauréat en 1910 et auteur du premier triplé dans Paris - Roubaix, une soixantaine d'années avant Francesco Moser, mort aux Champs d'Honneur en 1917, comme d'autres vainqueurs : Petit Breton, Faber.
  • Antonin Magne, vainqueur à deux reprises 1931 et 1934, Tonin le Sage devint ensuite le directeur sportif notamment de l'équipe Mercier. Il meurt en 1983.
  • Jean Robic, ici (à gauche) dans l'ascension de la Côte de Bonsecours près de Rouen, le Breton né dans les Ardennes s'échappe lors de la dernière étape et porte uniquement le maillot jaune pour le tour d'honneur, en 1947 (Jan Janssen réussit le même exploit en 1968). Biquet reste le premier vainqueur des temps modernes, il décède dans un accident de voiture le 12 octobre 1980.
UN GRAND DE SAINT-OUEN. Double vainqueur du Tour, André Leducq, un vrai «parigot», est né à Saint-Ouen. Nous lui consacrerons bien-sûr une place spéciale la semaine prochaine.
STOP LE TOUR. Caisse de résonance le Tour, la preuve, mardi les partisans de José Bové ont arrêté le peloton pendant deux minutes pour exiger sa libération. Cela n'est pas une première … et sans doute pas une dernière ! Quelquefois, ce sont les coureurs eux-mêmes qui se mettent en grève. Souvenez-vous dans les Landes, au milieu des années 60, le peloton avec à sa tête Jacques Anquetil s'arrête pour protester contre les contrôles anti-dopage et plus près de nous Bernard Hinault à la tête du mouvement, en 1978 stop le peloton avant l'arrivée de l'étape pour dénoncer les cadences infernales (deux étapes dans la journée).

Mise à jour le 16 juillet 2003

"A SAINT-OUEN" La suite des articles parus dans le magazine de Saint-Ouen, publié au début du mois de juillet 2003.
« UNE NOUVELLE EQUIPE DIRIGEANTE
Le projet présenté par Eric Charrier prévoit le maintien de cinq salariés. Le nouveau patron du Red Star va s'employer à reconstituer l'équipe technique. Dans la presse, il a annoncé que Pascal Grosbois dirigerait l'équipe fanion du Red Star engagée en division d'honneur. Tout en précisant "qu'il faudra rester humble", le dirigeant va s'employer à présent à mobiliser ses sponsors, parmi lesquels Michel Moulin, qui présida aux destinées du club en 2000-2001, le GISO (groupement interentreprises de Saint-Ouen), Luis Fernandez, etc. L'objectif d'Eric Charrier est de voir remonter le club en National d'ici cinq ans.
POUR UNE IMAGE PROPRE. Gérard Valck, supporter du Red Star, anime un site Internet (allezredstar.com). Depuis de nombreuses années, il tirait le signal d'alarme et dénonçait la gestion chaotique des anciens dirigeants. Après la décision du tribunal, il devait rencontrer la nouvelle direction avec l'espoir de voir "la communication et la convivialité refaire leur apparition dans ce club. On veut une image propre. J'espère que Luis Fernandez aura un très bon comportement." »
DIVISION HONNEUR. Composition du groupe, catégorie 15 ans : Paris SG, Versailles, Brétigny, Viry-Châtillon, Racing, Villepinte, Saint-Denis, Alfortville, Centre Formation, Saint-Leu, Fontainebleau et Red Star.
VINCENT DOUKANTIE. L'ancien joueur de l'USMA, du Red Star, Strasbourg et Créteil est à l'essai à Angers (L 2).
PORTRAITS DE LA SAISON 74-75. Le Red Star FC, version 74-75, dernière saison en D 1. De gauche à droite, de haut en bas :
Farias (entraîneur), Laudu, Fouché, Ahache, Grabowski, Jarra.
Travolti, Garrigues, Mérelle, Bras, Fuentes, Gonzales.
Bourgeois, Besnard, Izquierdo, Ducuing, Combin, Magnusson.
Guillolet, Tomazover (directeur sportif)

Red Star 1974-75

IL Y A VINGT CINQ ANS … LE COUP DE LA POIRE EN CAOUTCHOUC. Le Tour de France connaissait … sa première exclusion pour dopage. Le 17 juillet 1978, un homme survole la montée de l'Alpe d'Huez, il s'agit de Michel Pollentier, parti dès le col du Luitel, au sommet il devance Hennie Kuiper et un débutant sur la route du Tour, Bernard Hinault. La foule est déjà très nombreuse sur la route de "l'Alpe" dans les années 70. Le soleil est torride, un véritable calvaire pour le leader, Joseph Bruyère qui termine à douze minutes. A l'arrivée les visages de certains sont méconnaissables, déformés par la souffrance, certains sont éliminés pour poussettes répétées. Mais le scandale intervient en début de soirée. Un communiqué annonce l'exclusion du vainqueur de l'étape et nouveau maillot jaune, Michel Pollentiel "le dossard 92 a été pris en flagrant délit de fraude caractérisée". En fait, au moment du contrôle anti-doping, le champion belge a été surpris avec une poire en caoutchouc remplie d'urine ! Apprenant sa mise hors course, Pollentier déclare "Il est évident que j'ai mis beaucoup de temps pour satisfaire au contrôle … tout s'est passé normalement." La poire aurait été placée à l'insu de son … plein grès pour reprendre une formule célèbre deux décennies plus tard !
Déclassé et pénalisé, Pollentier quitte le Tour par la petite porte. Joop Zoetemelk prend le maillot jaune avant de le céder quelques jours plus tard, au futur vainqueur, Bernard Hinault. Autre grand gagnant, Mariano Martinez, second du classement des grimpeurs derrière Pollentier s'empare du maillot à pois pour ne plus le quitter jusqu'à Paris, à la grande joie du directeur sportif de l'équipe Jobo, notre ami Guy Faubert.

Tour de France   Tour de France
Michel Pollentier dans l'ascension de l'Alpe d'Huez et le futur porteur du maillot à pois rouge, Mariano Martinez, ici dans le Puy-de-Dôme suivi par la voiture de son directeur sportif

Mise à jour le 15 juillet 2003

NOUVEAU DEPART POUR LE RED STAR 93. Sous ce titre, le principal article paru dans "A Saint-Ouen", signé Alain Barbier, le rédacteur en chef. Le tribunal de Bobigny a tranché le 19 juin : le Red Star 93 ne sera pas mis en liquidation. Fin juin, le maire a commencé à travailler avec le repreneur Eric Charrier. "Du côté de la mairie, c'est le soulagement. Il existait un réel danger de liquidation du club. Puisqu'un repreneur a été désigné, le Red Star 93, club centenaire et fameux, ne disparaîtra pas.
A présent il faut reconstruire. le maire, Jacqueline Rouillon et l'élu chargé des sports, Karim Bouamrane souhaitent que : "le club rompe avec la gestion opaque du passé et s'engage dans une voie résolument nouvelle." L'aspect éthique n'est pas le moins important dans la réflexion des élus sur le devenir du club. "Il s'agit de pérenniser les valeurs sportives, le sens du respect que véhiculait le centre de formation. Et aussi de veiller à la protection des jeunes joueurs, de ne pas les livrer aux intermédiaires de toute sorte qui sont légion dans le monde du football professionnel."
En somme, le maire espère, dans, le futur, les rapports entre la municipalité et le club se noueront dans un contexte assaini, marqué par la sérénité et la transparence.
Elle rappelle qu'elle s'est opposée à une fusion avec le Racing de crainte de voir disparaître l'identité du Red Star 93. Elle se réjouit donc de voir mis en selle un projet pour le club audonien. "Je souhaite qu'il soit porteur des valeurs de solidarité, de respect de soi et des autres qui sont toujours été la "marque de fabrique" des joueurs du Red Star. Et aussi qu'il s'appuie sur les ressources et les partenaires à l'œuvre sur ce territoire", estime Jacqueline Rouillon.

Red Star

LA RUBRIQUE DE GILLES. Notre ami Gilles est à l'affût. Sur le site de la Juventus, il a trouvé un article concernant trois joueurs sud-américains dont l'un, Guillermo Stabile fut le meilleur buteur de la Coupe du Monde de 1930 avant de poursuivre sa carrière footballistique en Italie puis au Red Star. Nous publions l'intégralité de l'article.

Raimundo Orsi   Luis Monti   Guillermo Stabile
De gauche à droite : Raimundo Orsi, Luis Monti et Guillermo Stabile

FILS D'EMIGRANTS ITALIENS. Dans les années trente beaucoup de footballeurs sud-américains vinrent exercer leurs talents en Italie. Les cas le plus fameux furent Raimundo Orsi, Luis Monti et Guillermo Stabile. Cette importation de footballeurs n'était pas qu'une mode exotique mais plutôt un retour de fils d'émigrants italiens vers la péninsule, eux que les circonstances avaient fait naître en Amérique du Sud. L'arrivée de Julio Libonatti au Torino en 1925 avait constitué le premier cas de transfert d'un footballeur argentin en Italie. Bien mal accueilli d'ailleurs à l'époque par la presse argentine : " la première attaque coloniale dont souffrit le football créole ". Le président du Torino ( le Comte Maroni, directeur de Cinzano ) qui avait aimé le football pendant son enfance à Buenos Aires, voulait profiter des opportunités offertes par le marché sud-américain depuis la supériorité des équipes sud-américaines aux Jeux Olympiques d'Amsterdam en 1928 ( Finale : Uruguay- Argentine ). Les dirigeants de la Juventus contactèrent eux, Raimundo Orsi attaquant de l'équipe nationale argentine et vraie star de ces Jeux. Son transfert du club d'Independiente d'Avellaneda à la Juventus fut conclu pour 100.000 lires, chiffre somme toute raisonnable si l'on considère que l'année précédente la Juve avait dû débourser le double pour s'assurer la signature de l'international Umberto Calligaris.
Dans les premiers jours d'octobre 1928 Raimundo Orsi débarque à Genova accompagné de sa femme, de son beau-frère et de son fils nouveau-né en Argentine. Son départ avait causé une vive émotion et la presse de Buenos Aires lança une campagne pour demander à la fédération argentine de ne pas donner l'autorisation nécessaire au joueur. " Il Mundo deportivo " écrivit : " Le transfert n'a pas été payé à la Juventus, mais directement au gouvernement fasciste " et le même journal définissait le joueur comme " un pur créole ". Suite à cette campagne de presse la fédération argentine refusa d'envoyer l'autorisation nécessaire et Orsi resta un an sans jouer des matchs officiels. Le cas se révéla bien plus complexe : le départ d'Orsi mit en évidence le risque pour le football argentin de voir ses fils ( d'émigrants italiens ) environ 1/3 de la population de Buenos Aires à cette époque, délaisser l'Amérique du sud pour rejoindre la péninsule italienne où le professionnalisme, de fait, était devenu plus gratifiant. La presse du Rio de la Plata se déchaîna : " les Italiens veulent construire une équipe nationale faite d'argentins. Le gouvernement fasciste cherche à convaincre les joueurs créoles d'accepter son argent pour les transformer en italiens " ). En Argentine, Orsi travaillait comme employé dans une des compagnies ferroviaires argentines pour un modeste traitement auquel il ajoutait les primes du football ( rappelons que nous étions dans une période que nous pourrions définir de " professionnalisme marron " ). A son arrivée Raimundo ( il avait 27ans ) fut dépeint comme un homme d'origine modeste mais rapidement il devint un homme riche grâce à un traitement mensuel de 8.000 lires ( équivalent à huit fois celui d'un médecin ou d'un avocat ), une automobile personnelle ( une Fiat 509 ) et un appartement !
Durant ses sept ans " bianconera " Raimundo Orsi se révéla un excellent investissement en contribuant à la victoire de cinq championnats, outre la Coupe du Monde de 1934 avec l'Equipe nationale italienne. Son cas incarne la complexité inhérente à la double citoyenneté ; malgré que ses parents étaient nés dans la province de Gènes, Orsi à son arrivée parlait exclusivement espagnol. Ceci ne l'empêcha pas de réussir une rapide intégration et en un temps record il parlait couramment italien. Seulement un an après son arrivée il fut sélectionné pour la première fois sous le maillot bleu.
Pour la majorité des observateurs son arrivée contribua considérablement à améliorer la qualité de la sélection : " Pour le bien du football italien il est logique, admissible et nationaliste ( dans le bon sens du terme ) de regarder les fils de nos colonies, fils d'émigrants italiens. Ils peuvent toujours choisir de devenir italiens " Durant l'hiver 1929 l'attaquant Renato Cesarini passa de Chacarita Juniors de Buenos Aires à la même Juventus pour un salaire mensuel de 4.000 lires.
Il était né en Italie à Senigallia en province d'Ancone en 1906 et émigra au tendre âge d'un an à Buenos Aires suivant sa famille. A 16 ans il débutait en " Nazionale " affublé immédiatement de deux surnoms : " El Pelotazo " (le magicien de la balle) et " El Tano " (l'italien). Italien de naissance il joua pour l'Italie et par la suite fut un éminent technicien de la Juve dans les années 50 et de River Plate dans les années 60. Un club argentin du district de Buenos Aires porte son nom : " le Renato Cesarini ". Extravagant, il tournait avec un singe sur l'épaule, allait au lit lorsque les copains se réveillaient, ne refusait pas une cigarette, de l'alcool et la compagnie de belles femmes...
Le Juventus, vu le réservoir argentin, décida de continuer à investir et en 1931 engagea Luis Monti, le solide vice Champion du Monde 1930. La défaite en finale contre les cousins uruguayens avait déclenché une forte crise du football argentin et frappa même Luis Monti critiqué durement pour sa finale manquée. Suivirent des grèves et une lourde crise économique. Pour beaucoup de footballeurs le salut passait par l'Italie...
Luis Monti, était surtout un artiste et reste l'unique footballeur à avoir joué deux finales de Coupe du Monde pour deux nations différentes. Perdant et " traître " en 1930, modèle national de force physique en 1934 sous le régime mussolinien... Guillermo Stabile attaquant élégant et efficace surnommé " El Filtrador " ( pour sa facilité à pénétrer dans les défenses adverses, et son sens du but ), écrivit une page mémorable du football argentin en Uruguay pour la Coupe du Monde 1930. Alors qu'il n'était que le suppléant de Roberto Cherro ( le titulaire ) dans la première rencontre devant la France.
Guillermo était entré en jeu suite à une crise nerveuse dont souffrait Roberto. Finaliste de l'épreuve et meilleur buteur de cette Coupe du Monde il figure dorénavant parmi les légendes de ce sport.
Il signa pour la Genoa à la fin de cette même année. Il ne vint pas seul, mais accompagné de ses amis Esposto, Orlandini et Evaristo. Pourquoi l'Italie ? Car son père était italien de naissance, pendant que sa mère était née en Argentine de parents italiens. Il était le quatrième de dix frères d'une famille d'ouvriers. Il s'engagea comme italien aussitôt " parce qu'il espérait réussir à construire un futur pour ses parents, frères et sœurs ". En Argentine il travaillait au bureau de douane du port et ceci lui permit d'organiser son voyage à Gènes à bord du transatlantique Conte Rosso. Trois jours après son arrivée, Stable marqua trois buts sous son nouveau maillot et devint rapidement l'idole locale. Malheureusement, cependant, un accident à la jambe le tint pour plus d'un an éloigné des champs de jeu...
Ses compatriotes argentins venaient de plus belle en Italie comme ce trio composé de Stagnaro " El Pirato negro ", Guaita " El Conejito " et Scodelli " El Tano " en 1933 direction la Roma. Les " Oriundi " ces fils d'émigrants italiens utilisés en Equipe Nationale italienne dont on disait : " Ne pas les faire jouer en équipe Nationale viendrait à nier leurs qualités et leurs sentiments d'italien "
Ils furent, pour trois d'entre eux, Champions du Monde en 1934 dans le onze italien : Monti, Orsi et Guaita. Le régime ( fasciste ) chercha à ne pas glorifier leur contribution, aucun d'entre eux reçut la décoration pour mérite sportif des mains du duce, alors que Meazza, Allemandi et Ferraris incarnaient à ses yeux les qualités chères à son régime. En raccrochant ses chaussures de footballeur, après un passage au Napoli et au Red Star, Guillermo Stabile devint entraîneur des équipes de Huracan, Racing et enfin la sélection argentine, de 1939 à 1958.
Il a ensuite été le directeur de l'Ecole de Formation de son pays, jusqu'à son décès en 1966, à 60 ans.
LE TOUR … DANS LA PRESSE. La presse sportive dans les années 60, de gauche à droite, Miroir du Cyclisme, présentation du Tour 1966 avec Jacques Anquetil, Felice Gimondi (vainqueur de l'édition précédente) et Raymond Poulidor, Miroir Sprint bi-hebdomadaire pendant le Tour, ici en 1965 avec la victoire de Gimondi et Miroir des Sports, Lucien Aimar, vainqueur du Tour 1966 et le 3ème Poulidor. La particularité avec ses trois unes, nous retrouvons les vainqueurs des Tours de France qui se terminaient le … 14 juillet (Anquetil en 63 et 64, Gimondi en 65 et Aimar en 66).

Tour de France   Tour de France   Tour de France

Les coureurs ont franchit les Alpes pendant le week-end, des joies pour certains, des larmes pour d'autres. Savez-vous que le premier coureur à franchir en tête, le Col du Galibier fut un coureur qui porta le maillot du Red Star (voir Red Star, mémoire d'un club légendaire), en 1911, Emile Georget.
Dans les actus du 2 juillet, le coureur malchanceux sur la route, Andrea Carrea a connu un moment de bonheur, il a été le premier coureur a grimpé l'Alpe d'Huez avec le maillot jaune en 1952 avant de le céder à son patron, Fausto Coppi, vainqueur de l'étape et du Tour.

Mise à jour le 11 juillet 2003

PAS SERIEUX … Nous avions annoncé le passage du site de Multimania chez Lycos, cela pour éviter la bande de publicités sur le côté droit. Un changement payant, nous avons payé et Lycos nous a promis qu'en 12 heures nos 70 Mo seraient transférés. A ce jour 4 Mo ont été transférés en … cinq jours. Notre webmaster John est intervenu auprès de Lycos à plusieurs reprises sans succès et nous pouvons vous dire, il est en pétard ! Nous espérons qu'après le 14 juillet, Lycos fera sa révolution ! Si quelquefois, un problème indépendant de notre volonté venait à se produire, vous seriez informés sur http://site.voila.fr/redstar

LE RED STAR A LA UNE. Le mensuel de la ville de Saint-Ouen consacre sa une du mois de juillet au Red Star et une page à la reprise du club. Nous publierons intégralement la semaine prochaine les articles. Dans un écho, le site www.allezredstar.com  est signalé.

Magazine   Magazine

DIVISION HONNEUR. En moins de 18 ans, le Red Star FC 93 sera avec Brétigny (b), Montgeron, Racing (2), ACBB, Noisy-le-Sec, Le Bourget, Les Lilas, Paris FC, Créteil, Saint-Leu et Le Mée.
KHALILOU FADIGA EN ITALIE. Alors que l’on attendait plutôt le joueur en Angleterre, championnat auquel il avait donné sa préférence, Khalilou Fadiga s’est finalement engagé avec l’Inter Milan pour trois saisons. Formé au Red Star, Fadiga a déjà évolué à l'étranger à Bruges (Belgique) avant de rejoindre Auxerre.
PHILIPPE TROUSSIER REJOINT LE QATAR. L'ex-entraîneur audonien, Philippe Troussier vient d'être nommé sélectionneur du Qatar, il remplace un ancien joueur du Red Star, Pierre Lechantre ! Philippe Troussier a déjà entraîné diverses sélections nationales : Nigeria, Afrique du Sud, Burkina Faso, Côte d'Ivoire et Japon.
CHARLES ITANDJE. France Football dans son édition de mardi présente "Dix hommes, dix challenges". Parmi les dix hommes, Charles Itandje, le gardien de Lens qui a disputé lors de la saison 2002-2003 : 22 matches en L 1. Rappelons que grâce au fair play, les Lensois ont obtenu une place en UEFA.
DES 19 ANS …. Sélectionné dans l'Equipe de France des moins de 19 ans, Fabre avait quitté Nantes dans sa … jeunesse pour rejoindre Bologne (Italie). Aujourd'hui, à 19 ans, il est à la recherche d'un club et participe au stage de l'UNFP, sous la conduite d'un ancien joueur du Red Star, Jacky Bonnevay, lui-même sans emploi après son limogeage en cours de saison à Troyes.
PAS CHER LE KG DE POULET !. Onze millions d'euros volatilisés, l'ex-roi du poulet et ex-président de la Ligue Nationale de football a été condamné à six mois … avec sursis. Pas cher le … kg de poulet !

Feu d'artifice

LE COMBLE. Le week-end du 14 juillet, la partie anglaise du site va fêter sa 10000ème connexion. Un feu d'artifice pour notre cher webmaster !
ET TOUJOURS NOTRE JEU. Vous avez encore une semaine pour participer à notre jeu et gagnez des BD "Cartons jaunes !", de Didier Daeninckx et Assaf Hanouka - EP Editions.

Carton Jaune

LE DRAME DU TOUR. Joies, drames, de tout temps le Tour de France en a connus, mais ce 13 juillet 1967, la mort était au rendez-vous. La mort d'un champion, Tom Simpson bouleversa tous les amoureux du sport. "Major Tom", comme le surnommait les coureurs est mort dans l'ascension du Mont Ventoux. L'ancien Champion du Monde est la première grande victime du "cocktail" chaleur et produits dopants. Le lendemain le peloton laissa l'équipier de Tom Simpson, Barry Hoban enlever l'étape à Sète pour rendre hommage à un forçat de la route.
En 1995, sur le Tour également Fabio Casartelli, dans les Pyrénées connut un sort tragique dans une descente. Le décès cette saison d'André Kivilev victime d'une chute dans Paris Nice, a eu pour conséquence le port obligatoire du casque. Une nécessité même pour ceux qui pratiquent le vélo occasionnellement. Lors d'une chute … la tête est très exposée, soyez prévoyants !

Tour de France   Tour de France
A gauche, la photo de l'équipe de Grande Bretagne prise la veille du départ du Tour de France à Angers, le 28 juin 1967 : A. Taylor (directeur sportif), M. Wright, T. Simpson, A. Metcalfe, C. Lewis, B. Lawrie, B. Hoban, A. Hitchen, P. Hill, V. Denson et P. Chisman. A droite, le programme de l'Omnium des Etoiles, au vélodrome municipale du Bois de Vincennes (la Cipale pour les connaisseurs et aujourd'hui vélodrome Jacques Anquetil), le 18 juin 1967, quelques jours avant le départ du Tour. Un programme avec les dédicaces des six Etoiles participant à cette réunion : Tom Simpson, Rudi Altig (Champion du Monde 1966), Eddy Merckx (présenté comme le grand espoir belge), Dino Zandegu (Tour des Flandres), Jean Jourden (Champion du Monde Amateur 1961) et Jacques Anquetil.

Mise à jour le 10 juillet 2003

UNE CRISE PROFONDE. Bien sûr, le Red Star est loin du monde professionnel aujourd'hui. Il est impossible de ne pas suivre l'évolution de celui-ci. Le professionnalisme est en crise, une très grande majorité des clubs de football sont dans le rouge. Le football n'est pas le seul sport atteint, en rugby (Bègles …), en basket-ball (Limoges) sont atteints eux aussi de plein fouet.
Il est terminé le temps des clubs professionnels avec plus de trente joueurs sous contrat. Aujourd'hui, l'austérité est au rendez-vous, 20% des 1100 professionnels sont à la recherche d'un club !
Jamais les stages de l'UNFP ont eu autant de demandes.
En L 1, le marché bouge peu, en L 2 avant tout on dégraisse.
Bien-sûr dans les médias on parle des salaires de quelques stars mais à côté, pour certains le football devient une galère. L'exemple, ci-dessous, est le reflet des mœurs du football. Les joueurs de National sont les premières victimes avec un statut promotionnel qui ne porte que sur une saison (à partir de cette saison, ils pourront signer un contrat de deux ans)
Dans France Football, à la page courrier des lecteurs, une lettre du père d'un ancien joueur du Red Star, Mickaël Tacalfred (photos ci-dessous) remercié sans ménagement par le FC Rouen, club qui vient d'accéder en L 2, sous le titre : Dénoncer une injustice Nous la reproduisons intégralement :
"Je suis un père de joueur indigné" et révolté, encore plus révolté aujourd'hui en lisant le France Football du mardi 24 juin. Si je vous écris aujourd'hui, c'est tout simplement pour faire passer un message et que l'on prenne conscience d'une certaine réalité. On parle souvent des sommes faramineuses que touchent certains joueurs quand ils sont au sommet (s'ils ont encore le moral de continuer !). Voyant l'enthousiasme des dirigeants du FC Rouen, qui se réjouissent de la montée en L 2 après dix années de disette, rien ne laisse penser qu'ils ont viré quatorze joueurs sur vingt-deux. Personne ne parle des joueurs qui ont contribué à ce retour endiablé, comme le dit si bien votre journal. Mais qu'ont-ils fait de ces joueurs, qui se sont battus corps et âme ? L'entreprise a fait des bénéfices et, en guise de remerciement, elle vire ses employés. Qu'ont-ils fait pour mériter ça ? Je comprends que les clubs vendent des joueurs pour renflouer leurs caisses lorsqu'ils ont besoin d'argent. Mais ce n'était pas le cas du RC Rouen où les joueurs virés (dont mon fils de vingt-deux ans) étaient en fin de contrat. Quelle galère ! C'est injuste et scandaleux, quand ont sait qu'un joueur se bat et se prive toute une saison, sans même pouvoir prendre de vacances à la fin, et qu'il faut à nouveau se battre moralement et physiquement pour trouver un nouveau club. Pour mon fils, cela dure depuis la descente du Red Star 93 en National (il était au club depuis l'âge de six ans et demi). Il faut un moral d'acier. Il est nécessaire de dénoncer cette injustice ! Lucien Tacalfred".

Mickaël Tacalfred   Mickaël Tacalfred

UNE PHOTO DU PASSE . Demi-finale 1928, de la Coupe de France, au stade Pershing, devant plus de 20 000 spectateurs, le Red Star écrase le Stade Français 8-2 !

Coupe de France, 1928
Brouzes marque. Sur la photo on remarque : Dhur qui a plongé en vain. De gauche à droite : Belin, Roche, Pavillard, Brouzes, Wild et Baron

DANS LE PARISIEN. Le Parisien a publié un article dans son édition du 7 juillet, sur le Red Star
"A N'EN PLUS douter, la saison qui s'ouvre sera celle de la transition pour le Red Star version Charrier. Et il ressort que le collectif audonien devra ferrailler pour assurer son maintien dans l'élite régionale. La Division d'Honneur ne se donnera pas au club de Luis Fernandez, qui dispose aujourd'hui d'un groupe relativement inexpérimenté. Dans ce domaine, la détection menée vendredi soir pour dénicher de nouveaux talents n'a rien amené de neuf. « Il s'agissait surtout de revoir des garçons qui s'étaient présentés en juin avant la reprise, au moment où les conditions de détection n'étaient pas faciles, plaide Mustapha Ousfane. Mais nous avons quand même repéré quatre à cinq nouveaux joueurs avec des qualités intéressantes. » Selon toutes probabilités, ceux-là devraient prendre une licence au Red Star pour cette nouvelle saison. Mais constitueront-ils pour autant des pièces maîtresses de l'équipe fanion ? Pas évident ! En tout cas, ils ne présentent pas le profil des trois à quatre joueurs-cadres que les nouveaux responsables se sont promis de recruter.
Cinq mutés alignés seulement à chaque rencontre A l'aune de la saison passée, un défenseur central d'expérience et un buteur chevronné représentent de véritables priorités, tant le Red Star a souffert dans ces domaines. Fabrice Tayau (Aubervilliers), présent vendredi soir sur le terrain stabilisé de l'île des Vannes, est encore loin d'avoir donné son accord. Quant à son ex-coéquipier Varit Bououden, en manque de propositions concrètes de dirigeants, il ne s'était même pas déplacé. Quoi qu'il arrive, le nouvel entraîneur, qui n'a toujours pas été désigné, devra s'appuyer sur l'ossature de la saison dernière. La raison est on ne peut plus simple. Le Red Star FC 93 ne pourra aligner que cinq mutés à chaque rencontre, ce qui fait que les Yessad, Hammani, Kor, Sahridj et autres Delaneuville ont de grandes chances de jouer. Encore faudra-t-il qu'ils se montrent capables d'élever leur niveau de jeu. L'an passé, leurs insuffisances - ajoutées à la désorganisation du club - se sont payées au prix d'une relégation en Division d'Honneur parisienne, dont on sait que le niveau n'est pas franchement éloigné du CFA 2. Le ballon est aujourd'hui dans le camp des dirigeants et de Luis Fernandez. Ils doivent réaliser un état des lieux rapide afin de prendre les résolutions idoines. Les conditions d'un démarrage favorable, le 25 juillet prochain, en dépendent".
EN NOIR ET BLANC SUR LA ROUTE. Hier, le coureur de la Seine-Saint-Denis, Carlos Da Cruz s'est mis en évidence, il a participé à une échappée. Un bon moyen de faire parler de lui, quand près de 1000 journalistes suivent la 100ème édition du Tour de France. Une publicité bien utile quand pour certains les salaires ne sont pas élevés. Sachez que certains coureurs perçoivent un salaire mensuel de 1 500 euros … là aussi la différence est énorme entre un Amstrong et les sans grades ! De tout temps, les coureurs ont recherché le contact avec la presse. Souvent d'anciens cyclistes sont devenus des reporters, aujourd'hui Thévenet ou Jalabert, sur France 2, mais le plus célèbre des commentateurs demeure Robert Chapatte, un bon routier (16ème du Tour de France 1949) et pistard de l'après-guerre.

Tour de France   Tour de France   Tour de France
Robert Chapatte interview Louison Bobet sur le Tour en 1955, avec Roger Pingeon, vainqueur de l'épreuve en 1967 et enfin en 1968, en compagnie de Jean Stablinski et Raymond Riotte, lors de la dernière édition disputée avec les Equipes Nationales.

Mise à jour le 8 juillet 2003

JULIEN CARLES A L'ESSAI. Julien Carles, qui a démissionné du Red Star, effectue actuellement un essai à Louhans-Cuiseaux, club de National.
VENDREDI DERNIER A L'ILE DES VANNES.

Red Star   Red Star
A gauche : Mustapha Ousfane, Djamel Badoud et Luis Fernandez. A droite : deux éducateurs du Red Star FC 93 et Luis Fernandez suivent la prestation des joueurs à l'essai

LE VRAI HEROS. Dans la BD de Didier Daeninckx et d'Assaf Hanouka, "Carton jaune !", le héros est un footballeur du Red Star. L'histoire est inspirée d'un personnage réel, Young Pérez, un boxeur d'origine tunisienne qui périt dans un camp de concentration. Nahum a consacré un livre, une biographie romancée à ce héros dans "Quatre boules de cuir ou l'étrange destin de Young Pérez, champion du Monde de boxe (Editions Bibliophane). Lors de la sortie du livre, Guy Dugas a publié un article qui présentait ce champion aujourd'hui oublié.
"La biographie reprend donc les principaux événements de la courte existence de Victor Pérez, qui prendra dans l’exercice de son sport le nom de Young Pérez, né en 1911, dans une famille de commerçants, au cœur du misérable quartier juif de Tunis, la célèbre Hara. De ses années d’enfance, le lecteur ne saura rien. André Nahum choisit en effet de nous le présenter adolescent, au milieu des années 20, alors que des bandes, à la fois complices et rivales, d’enfants de son âge, font les quatre cents coups à travers les différents quartiers de la ville.
C’est donc dans cette ambiance tumultueuse d’«enfants des rues, farceurs, frondeurs, cruels parfois », que s’épanouit la vocation du jeune Victor, encouragée par un avocat, président du cercle pugilistique tunisien. Par son entremise, Victor intègre, à quatorze ans, avec son frère aicirc;né, le Maccabi de Tunis, club juif omnisport, formateur de nombreux champions dans bien des domaines. L’un des entraicirc;neurs du club, Joe Guez, s’attache vite à ces jeunes hommes doués, qu’il emmène avec lui lorsqu’il fonde sa propre salle avenue de Londres. C’est là que Victor - rebaptisé Young Pérez, cependant que son frère se fait appeler Kid, selon la mode américaine qui sévit alors dans ce sport - prépare ses premiers combats, dans la catégorie poids mouche. Dès l’âge de quinze ans, il est reconnu comme un champion au sein de la cité, puis très vite au niveau tunisien. Il perçoit ses premiers cachets.
Installé à Paris, où il est devenu le sparring-partner de champions reconnus, Kid Pérez incite son frère à franchir la Méditerranée, ce que celui-ci fera en 1927. A Paris, il trouve rapide-ment un emploi de vendeur dans un magasin de chaussures et il reprend l’entraicirc;nement dans la salle de l’Alhambra, où il est remarqué par Léon Bellières, un des managers les plus côtés de la capitale. Avant même ses dix-sept ans, Young Pérez signe avec lui son premier contrat ; et, le 4 février 1928, il livre son premier match de professionnel contre un jeune Italien, qu’il bat sévèrement aux points. C’est ensuite, deux ans plus tard, un championnat de France de sa catégorie qu’il perd par KO au quatrième round face au Marseillais Kid Oliva : première défaite dans sa jeune carrière. Mais les spécialistes ne s’y sont pas trompés, qui lui prédisent une carrière fulgurante. L’année suivante, il prend une magnifique revanche en battant Valentin Angelman aux points. Ce qui soulève l’enthousiasme des milieux sportifs.
Le 24 octobre 1931 restera le jour de gloire de Young Pérez. Ce jour-là, au Palais des Sports de Paris, il affronte l’Américain Franckie Genaro pour le titre de champion de monde poids mouche. En moins de cinq minutes de combat, le jeune Tunisien exécute le vétéran par KO à la deuxième reprise « et devient ainsi à vingt ans et demi l’incontestable champion du monde des poids mouche. » Dès lors, le Tout-Paris artistique et sportif est à ses genoux. Les restaurants chics de la capitale veulent tous l’avoir à leur table et les usines Peugeot lui offrent un cabriolet décapotable. Un jeune mannequin, qui ne va pas tarder à entamer une carrière dans le cinéma, Mireille Balin, fait les yeux doux au beau champion. Une liaison s’ensuit : « Fou d’amour, il [Pérez] vivait comme en état second ce rêve insensé qu’il partageait autrefois avec ses copains de la Hara : avoir une maicirc;tresse française. Il y avait bien à Tunis des juifs mariés ou en ménage avec des Italiennes ou des Maltaises, mais peu avaient connu une vraie Française de France. Ce privilège était réservé à quelques riches bourgeois que l’on comptait sur les doigts de la main et qui suscitaient bien des jalousies.
Et voilà que lui, le petit gars de la Hara, était aimé par une des plus belles jeunes femmes de Paris. » Un séjour à Tunis prend des allures de triomphe. Reçu par le Bey, Young Pérez est honoré du Nichan Iftikhar, la plus haute décoration du pays. Mais c’est à sa communauté que vont ses largesses de nouveau riche. A son retour en Europe, la reprise de la compétition s’avère rude. Le champion manque d’entraicirc;nement, il prend du poids et éprouve des difficultés à se plier à la discipline imposée aux professionnels. Le 31 octobre 1932, à Manchester, il remet son titre en jeu contre l’Anglais Jackie Brown ; mais son manager doit jeter l’éponge à la treizième reprise. C’en est fini du champion du monde. La notoriété de Marcel Thil, étoile montante qui, le jour même, a gagné le titre en poids moyens, va rapidement éclipser la sienne. Young Pérez change alors de catégorie et sa carrière rebondit en poids coq avec une victoire sur Emile Pladner, devant son public tunisois et Mireille Balin, qui avait accepté de faire le déplacement.
Après quelques victoires remarquées, Young Pérez, revenu à son meilleur niveau, peut envisager d’affronter le champion du monde de sa catégorie, un redoutable Panaméen. Mais il essuie un double échec à Paris en juin 1934, puis à Tunis en novembre - ce qui signe la fin de sa fulgurante carrière : « La déroute devant Al Brown sonna, d’une certaine façon, le glas des illusions de Young. [...] Dégoûté du ring, il pensa abandonner la boxe. Pour de bon, cette fois. Mais que faire d’autre ?[...] Young, conseillé par de soi-disant amis, décida de faire prospérer son pécule en se lançant dans les affaires.[...] Trop généreux, il fut rapidement victime de son manque d’expérience et de sa naïveté. »
Relégué au rang de « boxeur de seconde zone », le jeune champion voit s’éloigner de lui ses prétendus amis et son grand amour, Mireille Balin, qui lui préfère un chanteur débutant, Tino Rossi. Arrive la guerre, l’Occupation. Pérez perd la nationalité française acquise au moment de sa gloire et gagne sa vie comme sparring-partner, refusant de porter l’humiliante étoile jaune. Le 21 septembre 1943, il est raflé par la Milice à son domicile et interné à Drancy. Quinze jours plus tard, il est déporté à Auschwitz où il mourra le 22 janvier 1945, non sans avoir combattu une dernière fois contre l’un de ses geôliers, lors d’une pitoyable exhibition organisée par les Nazis."

Young Pérez   Marcel Thil
A gauche, Young Pérez, à droite Marcel Thil

Mise à jour le 7 juillet 2003

A L'ILE DES VANNES. Vendredi soir, peu après 18 heures, Luis Fernandez est arrivé à l'Ile des Vannes bien avant les joueurs convoqués pour une opposition dans le cadre des essais d'avant saison. Le Red Star FC 93 n'est pas en avance, mais cela est dû uniquement à la décision tardive du tribunal. La reprise fixée au 25 juillet, le staff technique audonien est obligé de s'atteler à cette tâche dans l'urgence.
Plus de trente joueurs ont répondu présents sur le terrain synthétique pour y disputer un "match" en trois tiers temps de trente minutes.
En l'absence, de Pascal Grosbois, Mustapha Ousfane, et Djamel Badoud (entraîneur de la DH de la saison dernière), sous l'œil attentif de Luis Fernandez, ont regardé évoluer des joueurs susceptibles de renforcer les deux équipes seniors du Red Star FC 93. Des joueurs aux niveaux bien différents. Certains ont évolué en CFA 2 comme l'ex-audonien Ryad Fellahi ou Fabrice Tayau (Aubervilliers) et d'autres dans des divisions nettement inférieures.
Une tâche pas facile à moins de trois semaines de la reprise.

Red Star   Red Star
A l'écoute de Luis Fernandez (à gauche de Fernandez, Ousfane) les candidats

OH FERNANDEZ ?. Les premiers surpris furent les jeunes des cités voisines de voir Luis Fernandez à l'Ile des Vannes. Deux d'entre-eux s'exclamant. "Que fait l'entraîneur du Paris SG ici ?"
NOMBREUX PUBLIC. Pas loin d'une centaine de spectateurs autour du terrain, bien-sûr des jeunes du quartier, mais aussi des éducateurs et quelques supporters. La reprise du Red Star ne laisse personne indifférent.
AMBIANCE. Changement autour de la pelouse des visages illuminés, plus personne ne s'évite. Les gens discutent, cela fait plaisir à voir.
EN FORCE. La présence d'Eric Charrier, et de nombreux dirigeants du club. Là aussi un grand changement.
PRESENCE. A noter, la présence de Samuel Lobé, l'ancien attaquant notamment de Créteil.

Red Star   Red Star
Eric Charrier en compagnie de Samuel Lobé et Ryad Fellahi, en action, vendredi sur le terrain synthétique

LA PRESSE EN FORCE. Deux journalistes du Parisien présents à l'Ile-des-Vannes !
CONFIRMATION. Le Conseil Fédéral de la FFF réuni à Strasbourg pendant le week-end a pris acte de la décision du tribunal de Bobigny de confier le Red Star à Eric Charrier.
MOHAMED BENHAMOU PROFESSIONNEL AU PARIS SG. Ancien gardien au Red Star jusqu'en 2001, champion de CFA 2 avec Christophe Fiatte. Mohamed Benhamou devient le gardien numéro trois du Paris SG. Mohamed a passé douze ans dans le club de Saint-Ouen ! Un Internaute nous a transmis, samedi soir le message ci-dessous. Rappelons qu'en 2001, en plus de Jean-Marc Branger, titulaire en début de saison, le Red Star avait dans ses rangs trois gardiens formés au club. Charles Itandje, titulaire à Lens, en L 1, International Espoirs, Gilbert Bayiha qui vient de rejoindre Grenoble (L 2), il sera le numéro deux et Mohamed Benhamou. Ajoutons que le gardien numéro cinq des Verts, en 2001 était Gérard Bokuma, gardien numéro 2 de Viry-Châtillon, la saison dernière en National.
"Un sacré Top Cinq des gardiens ! Bonjour ( ancien joueur et supporter du Red Star). Actuellement je suis à Aix-les-Bains, en Savoie. Lieu, où le PSG est en stage. Aujourd'hui (ndlr samedi), je suis allé les voir s'entraîner ... et je suis allé à la rencontre de Mohamed Benhamou, que je ne présente pas, tout cela grâce à un dirigeant du Paris SG, habitant à Saint-Ouen, qui l'a appelé. J'ai apprécié le contact avec Mohamed qui est très dispo et sympa, il a reconnu le maillot du Red Star que je portais, avec un grand sourire, en disant "celui-là je le reconnais ..."
Il s'entraînait très sérieusement avec J. Alonzo ..., alors que L. Letizi lui se préparait à part avec d'autres blessés... Mohamed Benhamou est le gardien n° 3 ...
Demain je compte retourner le voir pour lui passer le bonjour de la part des supporters audoniens... et d'essayer de prendre une photo ...
Je vous salue et merci pour votre boulot !!

E Reyes. Adresse e-mail : Fourmypeople13@aol.com Vous pouvez diffuser mon mail et mon adresse si quelqu'un est intéressé pour prendre contact avec moi. Merci.
UN MESSAGE PLEIN D'EMOTION.
" Je suppose que votre boite aux lettres explose en ce moment (je suis super content de ressentir cette flamme du Red Star revivre !). Encore bravo pour votre site (ne prenez pas la grosse tête). On sera tous derrière nos jeunes pour la saison prochaine. Aussi bas soit cette équipe, nous serons toujours avec notre club (tombé dedans tout petit ; -). Un autre avantage à cette relégation : en consultant sur votre site les équipes du groupe du RSFC, je vois que le Red Star viendra dans ma belle banlieue de temps à autres : vers Orly, Brétigny... Vous allez découvrir l'Essonne, je serai votre guide). Merci pour votre décision de changer d'hébergement (trop de pub tue la pub). Étant journaliste sur Internet au sein de Wanadoo, puis-je également vous suggérer une amélioration qui serait géniale pour nos petits yeux et pour gagner en lisibilité : essayez de ne plus écrire en rouge (la plupart du temps je surligne avec la souris pour le lire tranquillement), ou alors changer de fond ... Enfin, je tenais à partager avec vous mon émotion puisque je viens de perdre ma Grand Mère (Mme Marie Conin), habitante éternelle de St Ouen, chez qui je venais toujours partager un bon casse croûte avant chaque match du Red Star à Bauer. On parlait tranquillement de St Ouen et donc du Red Star. Elle me contait quelques anecdotes du Red Star en D1... Ca va me manquer, mais je sais maintenant qu'elle est un petit bout éternel de l'Étoile brillante du Red Star.
A très bientôt ! Olivier."

AUTRE MESSAGE "Je suis avec le club, je crois en leur remontée et je suis persuadé que le club retrouvera la D2, Luis Fernandez a les capacités pour ça. Vive le Red Star 93. Thildar."
LA FETE A PARIS. Ils sont partis pour trois semaines de course, le Tour de France a fêté ses cent ans à Paris. Lance Amstrong à la poursuite de la cinquième victoire que détient entre autre le plus grand, Eddy Merckx. Mais celui qui restera le premier héros du Tour 2003, Bradley McGee, a touché le gros lot … normal, il appartient à l'équipe du loto (FDJ.com) à la grande joie sans doute de son équipier Carlos Da Cruz, le seul coureur du 93. Un sport difficile … les chutes à l'arrivée de la première étape sont là pour l'attester !

Tour de France

Mise à jour le 4 juillet 2003

CONFIRMATION DES EQUIPES ENGAGEES EN DH. La Ligue de Paris a confirmé l'inscription des quatorze clubs de DH : Aubervilliers et Red Star FC 93 (ex CFA 2) - Villemomble, Arménienne, Versailles, Racing (b), Paris SG (c), Brétigny, Cosmo Ermont-Taverny, Meaux, Evry, Paris FC (b) - Orly et Saint-Leu (ex DSR). Première journée de championnat, le dimanche 24 août.
LES EQUIPES DE DSR. La réserve audonienne est dans le groupe A, en compagnie de : Morangis-Chilly, Yerres, Massy, Savigny-sur-Orge, Issy, Saint-Denis, Vincennes, UJ Alfortville, Lusitanos, Torcy, Fontainebleau. Le groupe B comprend : Chatou, Conflans, Porcheville, Neauphle, Colombienne, CA Paris, Bobigny, Montreuil, Le Blanc-Mesnil, Entente Sannois (b), Sarcelles, Franconville.
LA BUTTE DE SAINT-OUEN. Septembre 1937, foule au Stade de Paris, le Red Star accueille Fives-Lille. Victoire des Audoniens 3-2, avec le tandem Aston -Simonyi, entraîné par Guillermo Stabile. La butte est noire de spectateurs. Sur cette butte se trouve aujourd'hui, la tribune la plus récente du stade, celle de 1976. En haut, de la photo, à gauche un R et une étoile.

La Butte

FERNANDEZ SUR EUROSPORT. Nous avons reçu ce message, de Pierre, hier vers 22 h 30. Si vous aussi, vous entendez une info sur le Red Star, n'hésitez pas à nous la signaler.
"Je vous écris juste pour vous signaler que jeudi soir, à l'occasion du match amical Maroc - All Stars retransmis sur Eurosport, Luis Fernandez a été interviewé rapidement au cours du match. A la question : "que faites vous l'année prochaine ?" il a d'abord répondu "rien" en expliquant que l'année qu'il venait de vivre à Paris avait été fatigante. Puis il a glissé un mot sur le Red Star, qu'il y avait un truc à faire en Seine-Saint-Denis avec les jeunes, et qu'il fallait commencer à bâtir quelque chose. Il a aussi expliqué que retrouver le foot amateur lui fera du bien, qu'il avait quelques touches à l'étranger mais qu'il préférait prendre son temps, avant de conclure par : "je serai à la reprise du 25 juillet au Red Star".
Voila, bonne continuation.
PS: Pourriez-vous nous faire un portrait des joueurs qui arrivent ? Merci d'avance.

Réponse : Nous vous présenterons tous les joueurs du Red Star avant le début du championnat.
NASER SANDJAK. Le coach emblématique de Noisy-le-Sec repart en Algérie. Il reprend les rênes de l'équipe de Tizi-Ouzou qu’il avait déjà entraînée pendant quelques mois en 2000.
DIMANCHE, RUE JULES RIMET … LE TOUR. Le prologue de l'édition du centenaire se dispute à Paris, samedi. La première étape s'élance dimanche du lieu de départ de la première étape de l'édition de 1903, à Montgeron. Départ réel. Auparavant, le départ fictif des 198 coureurs aura lieu, rue Jules Rimet devant le Stade de France, à Saint-Denis, dimanche à 11 h 40. Avant de donner rendez-vous au cyclisme, le SDF ce soir sera consacré à l'athlétisme avec le meeting de Paris, une répétition avant les Championnats du Monde au mois d'août.
LE REGIONAL. Un seul des 198 coureurs est natif de la Seine-Saint-Denis, il s'agit de l'ancien coureur de BigMat, Carlos Da Cruz, le n° 94 de la formation FDJeux.com, né à Saint-Denis.
TROIS CHAMPIONS … EN JAUNE. Le quotidien L'Equipe a classé les trois plus grands et sans surprise le "cannibale" Eddy Merckx devance Bernard Hinault et Jacques Anquetil. A leur actif chacun cinq Tours, tout comme Miguel Indurain. Un exploit qu'essaiera de réaliser cette année Lance Amstrong, déjà vainqueur à quatre reprises. D'une époque à l'autre, il est quelquefois difficile de comparer le palmarès des Champions. Sans la guerre, Fausto Coppi et Gino Bartali auraient sans doute remporté plus que deux Tours. La boulimie de victoires d'Eddy Merckx, le caractère bien trempé du "Blaireau", Bernard Hinault et l'élégance du maître tacticien, Jacques Anquetil démontrent la personnalité de trois champions d'exception. Et ceux qui les ont vu courir ne sont pas restés insensibles à ses trois légendes du sport tout court.

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Le passage de témoin Anquetil - Merckx en 1968. Une image rare, les trois plus grands dans l'ordre : Merckx, Hinault et Anquetil. Hinault savoure son premier maillot jaune en 1978

Mise à jour le 3 juillet 2003

LES PREMIERS RENDEZ-VOUS AVEC LE RED STAR FC 93. Le Championnat de DH débute dès le dimanche 24 août. Les autres dates jusqu'à la fin octobre : 31 août. 7, 14 et 28 septembre, 12 et 26 octobre. Coupe de France : 21 septembre (3ème tour), 5 octobre (4ème tour), 19 octobre (5ème tour).
DEUX DEPARTS IMPORTANTS. Deux des révélations de la saison 2002-2003, Julien Carles (à gauche), 20 ans au club depuis huit saisons et Djamel Hamdane (à droite) 25 ans, à Saint-Ouen depuis dix ans, capitaine n'ont pas renouvelé leur licence au Red Star. Lors de la présentation du projet, à Bauer, le 25 juin, Julien Carles nous avait fait part de son intention de quitter le Red Star. Dans des circonstances difficiles la saison dernière, les deux joueurs ont démontré leur amour du jeu. Nous leur souhaitons bonne chance.

Julien Carles   Djamel Hamdane

LES PREMIERES RECRUES. Des joueurs viennent de rejoindre le Red Star FC 93 : Laurent Delmas (Bobigny, DH), Roberto Del Mazo (Le Blanc-Mesnil, DHR), Yves Desmarets, Umit Akça (Les Lilas, DHR), Franck Gueï, El Hadji Baldé (ES Parisienne, Excellence), Cédric Mattingou (Gennevilliers, Excellence.), Koli Fofana (Montigny, Excellence) et Nordine Boukdir (sans club).
EN DSR. Le Red Star FC 93 sera dans le groupe A, avec un autre club du 93, Saint-Denis. Nous donnerons demain la composition complète du groupe.
CYRIL DOMORAUD. L'ex-défenseur audonien qui appartient toujours au club vainqueur de la Ligue des Champions, le Milan AC sera prêté de nouveau à l'Espanyol Barcelone. Dans la famille Domoraud, une grande famille de footballeurs, un frère au Mans, Jean-Jacques (L 1) et un autre, Gilles est en contact avec Châteauroux (L 2) après avoir évolué en Grèce.
UNE PETITE SOMME !. L'UEFA a condamné, Fulham a versé 4,5 millions d'euros à Lyon, dans le cadre du transfert de Steve Marlet.
UN CLUB PAS COMME LES AUTRES …. Le Red Star, la preuve le site www.allezredstar.com a battu ses records de fréquentation au mois de juin 2003, une période sans match ! La reprise du club a passionné les fidèles.
Deux chiffres : 3100 connexions et plus de 9000 pages visitées. (Sans oublier le mini-site visité par plusieurs centaines de personnes dans ce même mois). Nous sommes loin de septembre 1998 … 169 connexions !
Merci à tous. Sachez que la version anglaise va connaître ce mois-ci sa 10000ème connexion. Avec quelques jours de retard (nous l'avions promis au mois de juin) nous vous présenterons ceux qui participent au site.
LE TOUR EN NOIR ET BLANC (suite). La bonne échappée, pas sûr dans une ligne droite, le peloton se fait rarement piéger, ici un coureur de l'équipe Renault au début des années 80. La malchance, facile à reconnaître, avec son maillot Mercier, il s'agit de Raymond Poulidor avec le numéro 78 lors du Tour 1969, gagné par Eddy Merckx devant Roger Pingeon. Notre Poupou national prenait une belle troisième place

Tour de France   Tour de France

Mise à jour le 2 juillet 2003

EN FANFARE. Depuis lundi, vous êtes nombreux à participer à notre grand jeu. Continuez, vous avez jusqu'au 20 juillet pour trouver les trois bonnes réponses. Ci-dessous, un dessin tiré du livre "Carton jaune !" de Didier Daeninckx et Assaf Hanouka, EP Publications. Le héros de cette BD, Jacques Benzara quitte la misère des rues de Tunis, dans les années 30 pour rejoindre le Red Star. La destinée hors du commun est inspirée d'un personnage réel : un boxeur tunisien dont la gloire fut éclipsée par celle de Marcel Cerdan. Nous en parlerons prochainement, il s'agit de Victor Pérez.

Carton Jaune

UNE QUESTION A DIDIER DAENINCKX . Pourquoi, le héros de la BD "Carton jaune !" joue-t-il au Red Star ?
"En 1966, je travaillais à la Johnson Française, une entreprise du carrefour Pleyel et j'habitais à deux pas de là. Le dimanche, j'allais souvent me balader aux Puces, me baigner à la piscine de Saint-Ouen, et quelquefois je m'arrêtais en chemin, au stade Bauer pour voir un match du Red Star. C'était la seule équipe de renom issue de la banlieue et on la soutenait de manière naturelle."
DEMISSION. Djamel Hamdane et Julien Carles ont donné leur démission du Red Star avant la date du 30 juin
YOANN RANDGET A CRETEIL. L'ancien attaquant du Red Star a signé officiellement lundi pour deux saisons à Créteil (L 2).
VINCENT DOUKANTIE. De retour d'un prêt à Créteil, Vincent Doukantie ne restera pas à Strasbourg (L 1), il vient de résilier son contrat à l'amiable.
HAMZA LEBNIYAN. Défenseur au Red Star, en DH, lors de la saison 2002-2003 rejoint Cosmo Ermont-Taverny (DH).
MEME GROUPE. Les Lilas et Noisy-le-Sec, les deux clubs du 93, en CFA seront dans le même groupe, le groupe A, en compagnie d'autres clubs de la région parisienne : le promu Choisy-le-Roi, Mantes, Paris SG (2) et Poissy. Moissy-Cramayel et Viry-Châtillon dans le groupe B. Paris FC et le Racing dans le groupe D. Entente Sannois a été autorisé à disputer le National et sera le seul club francilien.
CHANGEMENT … ET CONTINUITE. "Changement" à Monaco, avec le départ de Jean-Louis Campora, l'ex-président a laissé un trou de plus de 50 millions d'euros ! Pendant ce temps Canal + qui perd des abonnés vient de donner une nouvelle rallonge de 20 millions d'euros au Paris SG pour éviter que le club parisien soit sanctionné par la DNCG !
A LA PETITE SEMAINE

FilmFilmFilm

"A la petite semaine", un film de Sam Karmann qui vient de sortir mercredi dernier avec Gérard Lanvin, Jacques Gamblin et Clovis Cornillac. L'histoire se déroule à Saint-Ouen, en particulier dans un bistrot de l'avenue Michelet la Cigale, rebaptisé "Chez Roger" pour les besoins du scénario. Pendant les averses prévues dans les jours à venir, profitez d'une séance de cinéma ! "C'est une histoire d'amitié de quartier. Une histoire de milieu. Une histoire de culture. Une histoire "d'hommes" aussi, où les femmes ne sont jamais loin … devant. C'est l'histoire de Jacques, Francis et Didier, dont les rêves s'entremêlent mais dont les destins divergent. C'est l'histoire d'une "petite semaine" qui passe par le restaurant-bar "Chez Roger", et qui raconte les trajectoires d'une multitude de personnages du Saint-Ouen d'aujourd'hui."
LE TOUR EN NOIR ET BLANC. Que la montagne est belle … les spectateurs l'admirent, les coureurs un peu moins. Ici, vu de haut, la montée du Tourmalet, dans les années 50. La malchance est aussi quelquefois au rendez-vous, une victime, le coureur italien Andréa Carrea, coéquipier de Fausto Coppi et de Gino Bartali dans le Tour 1952, la roue brisée attend d'être dépanné.

Tour de France   Tour de France

Mise à jour le 1 juillet 2003

TOURNOI DES CENTENAIRES. Parmi les projets de la nouvelle direction, l'organisation d'un Tournoi des clubs centenaires, en direction des équipes de jeunes. En 2004, de jeunes joueurs de Marseille, du Racing, du Havre, du Red Star et d'autres clubs centenaires fouleront peut-être ensemble la pelouse de Bauer.
PAS DE MIRACLE, IL Y A QUINZE ANS. Championnat 1987-1988, dernière journée de D 3, Créteil avec son point d'avance sur le Red Star se déplace à Saint-Dié condamné. Le Red Star est en D 2 à la pause, les Audoniens mènent 1-0 devant Charleville, but de Yally, alors que Créteil n'arrive pas à percer la défense vosgienne. Une équipe de Saint-Dié pourtant pas trop mobilisée, le gardien … affiche ses cinquante printemps.
En seconde période, les joueurs du Val-de-Marne marquent à trois reprises et la belle victoire du Red Star devant les Ardennais 4-1 ne donne que plus de regret. Un mauvais début de championnat a été fatal aux Verts. Ils vont redoubler, en D 3, les joueurs de Philippe Troussier vont changer de direction, adieu l'Est, vive le Nord.
A signaler pour cette ultime rencontre de la saison, l'entrée du stade de Saint-Ouen fut libre.
RED STAR - CHARLEVILLE : 4-1 (1-0)
Buts : Yally (23ème), Touati (74ème), Ousfane (83ème), Clément (84ème) - Mouslin (88ème) - arbitre : M. Reynaud RED STAR : De Rocco, Capron, Morin, Renaut, Girard, Bouzidi (Le Carpentier 39ème), Ousfane (Hadjlarbi 87ème), Touati, Yally, Edders, Clément. Entr. Troussier.
CHARLEVILLE : Pourchaux, Pierret, Andry, Schaller, Louvard, Andry, Moussi, Dzieciol, Thiery, Mouslin, Gacé. Entr. Compère.
Au même moment, la phase finale de l'Euro 88 se prépare sans la France. Monaco est Champion de France, le Paris SG évite la descente en D 2 avec une victoire au Havre. Le Racing Matra termine 7ème et Lyon de Jean-Michel Aulas échoue en barrage pour l'accession dans l'élite.
YOANN RANDGET … DIRECTION CRETEIL ?. Auteur de trois buts avec le promu en L 1, Le Mans, Yoann Randget ne devrait pas rester dans la Sarthe. Il est en contact avec Créteil (L 2).
NOTRE COUP DE CŒUR : LE TOUR A CENT ANS AUJOURD'HUI. Le 1er juillet 1903 de Montgeron, le premier Tour de France … s'échappait. Cent ans après l'aventure de la Grande Boucle continue. L'édition du centenaire débute à Paris, samedi. Troisième événement sportif au Monde après les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de Football. Chaque mois de juillet des millions de spectateurs se déplacent sur les routes du Tour pour voir les exploits des coureurs. Une véritable communion. Qui n'a pas rêvé de grimper, le Galibier, l'Izoard, l'Alpe-d'Huez, Le Ventoux, le Tourmalet, le Puy-de-Dôme ou de ressembler à : Thys, Leducq, Maes, Magne, Bartali, Bobet, Coppi, Anquetil, Merckx, Hinault, Indurain, Amstrong … des légendes de la petite reine, sans oublier le premier de la liste, le vainqueur de l'édition 1903, Maurice Garin.
Les duels Anquetil - Poulidor, Merckx - Ocana, Fignon - Lemond … Les malchanceux : Christophe, Poulidor, Ocana, Simon … Les grimpeurs : Robic, Gaul, Bahamontés, Van Impe, Herrera, Chiappucci, Virenque …
Les drames : Mallejac, Rivière, Simpson … le dopage.
Les papiers de grands écrivains, de journalistes, les photos de la presse sportive. Le Tour est une institution. Un feuilleton annuel en plus de vingt épisodes sous le soleil de l'été. Les paysages traversés sont si beaux avec quelquefois des photos insolites, comme celles, ci-dessous, en noir et blanc. Un ancien joueur amateur du Red Star, à la fin des années 40, Guy Faubert et toujours supporter du Red Star ne fut-il pas dans les années 70 le commanditaire et le patron de l'équipe Jobo avec un certain Mariano Martinez, vainqueur du Grand Prix de la Montagne ! Ne boudons pas notre plaisir … il n'y a pas que le football dans la vie, les forçats de la route méritent bien un hommage ! Profitons du mois de juillet.

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Début des années 50, la canicule sévit sur le Tour, au bord de la Méditerranée, les "sans grade" vont se rafraîchir. Henri Anglade, second du Tour 1959, derrière l'Aigle de Tolède, Federico Bahamontes, ici, ravitaillé par le curé du village !

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