UN PEU DE BONHEUR …
EN COUPE DE FRANCE 1987
Cette année là, le Red Star connut tous les malheurs de la terre … impossible de gagner un match en D 2. Il fallut attendre plus de vingt journées pour voir les Verts remporter un match.
Dans cette saison triste, les Audoniens connurent un petit bonheur, au 8ème tour de Coupe de France, un lundi soir, du mois de janvier 1987 (le samedi un match avec un club des DOM-TOM dans la même compétition avait attiré près de 10 000 spectateurs !) devant tout juste cinq cents spectateurs en se qualifiant au détriment d’un autre club de D 2 : Orléans.
La « parole » à Gérard Bermani, journaliste du Parisien.
UN RED STAR NEW LOOK
« La Coupe de France leur servirait de déclic ? A vérifier … Néanmoins, les Audoniens en présentant un nouveau look, ont gagné leur première victoire en compétition officielle depuis sept mois.
Tout juste cinq cents spectateurs dans les tribunes du stade municipal de Saint-Ouen, hier soir. Une misère pour le dernier match du huitième de Coupe de France
L’affiche paraissait pourtant alléchante avec un affrontement musclé en perspective entre les Audoniens de Gérard Laurent en net regain de forme après quatre matchs amicaux sans défaite et l’US Orléans de Jacky Lemée une bonne et honnête formation de division II.
Vifs, inspirés, faisant circuler rapidement la balle, les Audoniens avaient manifestement changé de look.
Rugueuse, prise à la gorge, l’arrière-défense orléanaise endiguait tant bien que mal les assauts à vrai dire désordonnés du Laurent’s Group.
Malheureusement, si les intentions semblaient nouvelles, les fautes d’inattention demeuraient. Incorrigible Red Star !
A la douzième minute, Orléans contrait, Solomenko s’échappait sur l’aile gauche avant de centrer pour Agerbeck diaboliquement opportuniste. La reprise du danois faisait mouche (1-0). La nouvelle charnière centrale audonienne. Morin (stoppeur)-Tinmar (libero) n’était pas exempt de tout reproche.
Offensif dans le « mitard » (encore une nouveauté), l’imposant Michel Drouilhat relançait la mécanique. En soignant les passes (eh oui !), mais aussi en créant constamment le surnombre dans le rectangle adverse. Bing-bang, à toi, à moi « la Drouilhe » se régalait.
A la 33ème minute. Il profitait d’une remise à ras de terre signée Gutierrez pour égaliser du plat du pied s’il vous plaît (1-1). La mi-temps était sifflée.
« Fermez la télé, venez au stade, vous ne reconnaîtrez pas vos footballeurs ». A croire que le bouche à oreille fonctionne à merveille dans Saint-Ouen city. Toujours est-il qu’une nouvelle grappe de supporters (plus d’une centaine de grains) était venue se greffer au petit cep existant.
Vaillants, combatifs à souhait, les Audoniens appuyaient sur l’accélérateur. Et sans quelques parades déterminantes exécutées par Janin, le portier orléanais, aux 72ème, 80ème, 82ème et 86ème minutes, devant Yally, Oltra et Sy, le Red Star n’aurait pas dû avoir recours à la prolongation.
La prolongation n’apporta rien de nouveau. Si ce n’est une nouvelle occasion vendangée par Yally à la 108ème minute.
Décidément en verve, les Audoniens Drouilhat, Yally, Oltra, Besançon et Faury plantaient à tour de rôle dans l’intraitable épreuve des tirs au but tandis que Agebeck manquait pour Orléans.
Cinq à quatre, le Red Star se qualifiait. »
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