Depuis son arrivée à la tête de la LNF, l'ex-roi du poulet n'en rate pas une, (le budget "frais de représentation" a été multiplié par un coefficient qui laisse rêveur l'ancien président de la LNF, Noël Le Graët). Une DNCG complètement mise sous tutelle par les présidents des clubs à "valeur ajoutée", pour reprendre une expression à la mode, laisse se creuser des trous financiers énormes.
Jamais le football professionnel français avait atteint un tel déficit (seuls deux clubs sur l'ensemble des clubs professionnels dégagent du profit).
Monsieur Bourgoin vient de confirmer dans une émission de télévision, son objectif de faire payer les radios … et également la presse écrite, sous le prétexte que les quotidiens accordent certains jours de la semaine plusieurs pages au football … et comme le football amène de la publicité à la presse, le football doit toucher sa dîme !
Monsieur Bourgoin oublie de préciser.
Premièrement la presse en France est réduite à un seul quotidien sportif, ce qui n'est pas le cas dans plusieurs pays européens.
Deuxièmement, la presse quotidienne qui consacre le plus au football est la presse régionale. Une presse qui fait la promotion du football, cette presse avec ses correspondants donnent les comptes-rendus des matchs des niveaux les plus bas.
Si demain, sieur Bourgoin réussit à faire "cracher au bassinet" la presse ; après-demain, il demandera aux journalistes de présenter leurs papiers avant publication à un "comité de lecture".
Le football de haut niveau ne sort pas grandi avec ce personnage.
Espérons que le bons sens l'emportera (Madame la Ministre de la Jeunesse et des Sports s'était déjà élevée contre le fait de l'exclusivité payante à une radio du Mondial 2002, RMC, en l'occurrence dont le taux d'écoute avoisine à peine les 3 %) … sinon demain, sieur Bourgoin décidera de taxer les spectateurs présents sur un stade avec un téléphone portable … au cas ou celui-ci transmettrai le résultat à des amis … !!!
Gérard VALCK
Que pensez-vous ? Envoyez vos réponses à: Redstar189@aol.com