L’HISTOIRE DE SAINT-OUEN  ALLEZREDSTAR.COM

L’HISTOIRE DE SAINT-OUEN

Vous qui êtes supporters du Red Star, vous connaissez Saint-Ouen. Sans doute pas toute sa longue histoire. Pour cette raison, nous avons repris les grandes lignes de l’histoire de Saint-Ouen publiée dans un Guide Touristique édité par l’Office du Tourisme.
Nos Internautes rayonnent dans plus de quatre-vingt cinq pays. Un petit peu d’histoire, cela ne fait jamais de mal … et comme le Red Star est un grand club, l’histoire de Saint-Ouen sera également en anglais.
Cette saison, le Red Star rejoint un championnat national. Pour les supporters « visiteurs » quelques informations pour rejoindre Saint-Ouen … et le stade Bauer.

MOYENS D’ACCES AU STADE BAUER

92, rue du Docteur Bauer - 93400 Saint-Ouen En voiture, boulevard périphérique, sortie Porte de Clignancourt, prendre l’avenue Michelet puis la rue du Docteur Bauer. En métro : descendre Porte de Clignancourt (ligne 4) et prendre le bus 166 (arrêt, rue du Docteur Bauer) ou Mairie de Saint-Ouen (Ligne 13), dix minutes à pied.

HISTOIRE DE SAINT-OUEN

Ville de 40 000 habitants,limitrophe de Paris, située sur la rive droite de la Seine, Saint-Ouen est connue pour ses “Marchés aux Puces” fréquentés chaque semaine par des dizaines de milliers de visiteurs. Ces marchés centenaires ne doivent pas faire oublier la réalité d’une ville riche d’un passé millénaire.

C’est au Haut Moyen-Âge que l’existence d’une villa royale puis d’un village est attestée par les textes. La ville tire son nom d’AUDOENUS DADO évêque de Rouen (641) connu dans l’histoire sous le nom de OUEN et sanctifié. Une chapelle édifiée sur le lieu de sa mort (683) est à l’origine d’un village recensé dans les biens de l’abbaye de Saint-Denis en 832. En 1285, Charles de Valois, frère du roi Philippe IV le Bel, possède un manoir à Saint-Ouen dans lequel en 1351, le roi Jean II le Bon fonde le premier ordre de chevalerie français, l’ORDRE DE L’ETOILE.
Dévasté pendant la guerre de Cent Ans, puis les guerres de religion, le village a pour seigneur au XVIIe siècle Seiglières de Boisfranc qui fait construire par l’architecte Le Pautre un château de style classique.
Les ducs de Gesvres, la marquise de Pompadour, le duc de Nivernais en sont les différents propriétaires au XVIIIe siècle. Les 700 habitants du village vivent principalement de la culture des blés, de la vigne, des asperges ou travaillent dans les demeures que possèdent le maréchal de Soubise et le banquier Necker.
En 1814, après l’abdication de Napoléon Ier, Louis XVIII - de retour d’exil - signe dans l’ancien château seigneurial la “déclaration de Saint-Ouen” qui fonde la Restauration. Le roi rachète la propriété, fait raser le château et charge l’architecte Jean Jacques Marie Huvé de construire une demeure de style palladien qu’il offre à sa favorite la Comtesse du Cayla.
En 1830, une compagnie financière ouvre un port-canal et des docks. C’est le point de départ d’une industrialisation précoce et rapide.
En 70 ans, Saint-Ouen passe de 980 habitants (1830) à 35 000 (1900). Une population essentiellement ouvrière.
Après la Première Guerre Mondiale (2238 soldats tués ou disparus) de nombreuses entreprises s’installent : Citroën, Wonder, Martini, Thomson-Houston…
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, des centaines d’habitants sont déportés pour motifs raciaux et politiques, des résistants sont fusillés … La ville est sinistrée par les bombardements du printemps et de l’été 1944 qui font 400 victimes.
Depuis plusieurs années, la ville évolue. Les quartiers anciens du XIXème siècle font place à des logements sociaux inscrits dans les plans d’urbanisme. Des équipements sportifs, culturels et sociaux ont été réalisés.
Mais la désindustrialisation a modifié la vie économique.
La ville industrielle s’est tertiarisée avec Sony, L’Oréal, S.V.P, les sièges sociaux de Citroën, L’Alstom, Baccardi-Martini, le groupe de presse “Aujourd’hui-Le Parisien”. Saint-Ouen accueille 1200 chambres d'hôtels, allant de la gamme économique à grand confort. Saint-Ouen a signé depuis 1961 des protocoles d’accord avec les villes de TERNI (Italie), Salford (Grande-Bretagne), ROUSSE (Bulgarie), PODOLSK (Russie), qui favorisent des échanges réguliers.

LE MARCHE AUX PUCES

1er marché d’antiquités du monde, le Marché aux Puces est un des plus grands sites touristiques en Ile-de-France. Sur 7 hectares, 2500 stands offrent un spectacle surprenant pour les yeux…Du meuble ancien aux objets les plus insolites, le Marché aux Puces fait le bonheur des chineurs et des amoureux de balades originales.
Plus qu’un marché, ce lieu est un point de rencontre de civilisations, de tendances, où l’ambiance et l’atmosphère restent à ce jour inégalées.
Aujourd’hui les “Puces” ont obtenu leur classement, au même titre qu’un monument, en “Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager”.
Le Marché aux Puces est le 1er site urbain classé pour son ambiance et son atmosphère.

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