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Une autre saison ?   

Mise à jour le 24 avril 2024

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La joie de la montée en L 2
La joie de la montée en L 2

CINQ ANS APRES, RETOUR EN L 2 Si la grande porte de L 2 était ouverte depuis un moment, le Red Star est rentré vendredi dernier par la petite porte en subissant sa première défaite, à Bauer de la saison.
L’essentiel était fait, Martigues tenu en échec, le Red Star se retrouvait automatiquement, en L 2 avant les quatre dernières journée en L 2.
La mission de Habib Beye et de toute son équipe était accomplie.
Le Red Star est un beau promu alors qu’il reste encore quatre journées de National à disputer, un petit tour d’honneur avant l’adieu au National et en espérant aussi un feu d’artifice face à Nîmes, Versailles, Orléans et Epinal, les quatre derniers adversaires du club de Saint-Ouen.

LES RESULTATS Si le Red Star est en L 2, la bataille entre Niort et Martigues s’annonce rude. A la surprise générale, Martigues tenu en échec par Cholet et Niort n’en a pas bénéficié, battu à Sochaux, les Doubistes assurent le maintien, tout comme Nancy, Le Mans et Dijon. Rouen aussi, des Normands qui doivent trouver un investisseur rapidement pour ne pas subir une relégation administrative au mois de juin. Versailles fait un grand pas vers le maintien, également.
A noter que Orléans a émis des réserves sur la participation du joueur de Nîmes Zakary Lamgahez, ancien professionnel de Montpellier, avant de signer à Nîmes, en cours de saison. Le joueur disputait son premier match avec Nîmes, en principe, par son statut d’ancien professionnel, revenu amateur cette saison, il n’avait pas le droite de jouer avec une équipe professionnel. Les Gardois son sous la menace de la perte de trois points qui les placeraient encore plus en difficulté dans la lutte pour le maintien et permettrait à Orléans d’envisager sereinement son maintien en National.
Red Star – Dijon : 0-2
Martigues – Cholet : 2-2
Rouen – Nancy : 2-3
GOAL FC – Marignane-Gignac : 3-0
Orléans – Nîmes : 0-1
Avranches – Châteauroux : 1-0
Le Mans – Villefranche : 1-1
Epinal – Versailles : 0-1
Sochaux – Niort : 2-1
DIJON Les joueurs de Bourgogne auront pris les six points face au Red Star, cette saison !
DES INTERROGATIONS SPORTIVES ET FINANCIERES Le Red Star va devoir construire une formation solide pour se maintenir sans trop de difficulté, en L 2, réduite à 18 clubs. La L 2 est plus que jamais une « réserve » de L 1 avec des clubs habitués à fréquenter l’élite.
Deux grosses interrogations se posent en cette fin de saison.
La première, Habib Beye va-t-il rester comme entraîneur, sa décision devrait être prise avant la rencontre face à Versailles.
La seconde, les moyens que 777, le propriétaire américain va-t-il dégager ?
Le budget annoncé dans la presse serait doublé par rapport à celui du National de 7 à 15 millions d’euros
Des informations circulent plusieurs clubs de 777, dont le Standard de Liège et Vasco de Gama naviguent en eaux troubles … le club belge étant sans argent et l’ancien propriétaire n’ayant pas reçu son chèque intégral de vente à 777, selon les médias locaux et pourrait être mis en vente par 777.
Les prochaines semaines … seront décisives, pour connaître les ambitions réelles du Red Star en 2024-2025!

Habib Beye … va-t-il rrester au Red Star ?
Habib Beye … va-t-il rrester au Red Star ?

ANS LA PRESSE, RED STAR-DIJON 
Dans Le Parisien Internet
Red Star-Dijon (0-2) : l’équipe d’Habib Beye promue en Ligue 2, c’est la fête à Bauer malgré la défaite
Battu (0-2) pour la première cette saison à domicile par Dijon ce vendredi soir lors la 30e journée de National, le leader profite du nul de Martigues (3e) pour accéder officiellement à la L2.
Par Laurent Pruneta et Arnaud Detout
Il est 21h23 ce vendredi 19 avril. Le match n’est pas encore terminé mais le public de Bauer chante déjà. Le Red Star est pourtant mené par Dijon (0-2). Mais depuis plusieurs minutes, les bonnes nouvelles sont venues de Martigues. Le 3e a été accroché par le dernier Cholet (2-2). Le Red Star ne peut plus être rejoint dans ce championnat de National.
Incrédules, les joueurs ont vu au coup de sifflet final une joyeuse horde de supporters envahir la pelouse. Ils ont vite compris… Au milieu des supporters et des fumigènes, ils ont ou chanter, crier , certains comme Quentin Beunardeau ou Ryad Hachem ont même été portés en triomphe
.Bien sûr, les joueurs et le staff auraient certainement préféré monter avec la manière. Mais vu sa saison exceptionnelle, l’histoire oubliera certainement que le club de Saint-Ouen a accédé officiellement à l’issue de sa première défaite de la saison au stade Bauer après 12 victoires et 2 nuls qui a certainement sanctionné sa pire prestation à domicile.
Bien sûr, les joueurs et le staff auraient certainement préféré monter avec la manière. Mais vu sa saison exceptionnelle, l’histoire oubliera certainement que le club de Saint-Ouen a accédé officiellement à l’issue de sa première défaite de la saison au stade Bauer après 12 victoires et 2 nuls qui a certainement sanctionné sa pire prestation à domicile.
Un peu crispés, les joueurs d’Habib Beye s’étaient fait surprendre sur un corner repris de la tête par Moco (0-1, 20e). La pépite francilienne (Saint-Cloud, Versailles) Rayane Messi, 16 ans, plus jeune joueur à avoir débuté un match et buteur de l’histoire de de Dijon, a été tout près d’ajouter un deuxième but (26e). Seule grosse alerte pour le Red Star, le ballon piqué de Fred Dembi sorti de la tête par Risser (44e).

« Bravo à vous ! »
Dès la reprise, Dijon inscrit un 2e but par Irie (50e). Même si Beye a changé de système et effectué ses cinq changements rapidement, le Red Star n’a pas réussi à renverser la tendance. Mais les yeux rivés sur leurs téléphones, le public de Bauer a pu chanter. Cinq ans après sa descente, le Red Star va donc remonter en L2. Et pour la première fois depuis 1998 après ses exils à Marville, Beauvais et au stade Jean Bouin, il va pouvoir disputer une saison de L2 dans son stade Bauer.
La soirée et la fête s’annonçaient longues. Les supporters ont négocié avec les dirigeants pour rester jusqu’à minuit dans l’enceinte du stade où un podium a été installé sur la pelouse. Les joueurs ont revêtu les tee-shirt confectionnés pour la montée « Habib ! Habib » scande le public avant d’enchaîner avec des « Habib reste ! Habib reste ! »

Au micro du speaker, l’entraîneur lance : « Applaudissez-les (NDLR : les joueurs) car ils ont fait une saison extraordinaire ! Et merci à vous pour tous ce qu’on vit. On est très content de vous emmener en Ligue 2. On aurait aimé le fêter différemment avec une victoire. On pourrait être un peu déçu mais la réalité c’est ce que soir on vous voit tous ici. L’an dernier, on a tous pleuré car il nous manquait deux points. Cette année c’est l’aboutissement d’un gros travail. Et je veux dire merci à tous mes joueurs pour ce que vous faites au quotidien, vous faîtes une saison énorme. Bravo à vous ! »

RED STAR - DIJON 0-2 (0-1).
Buts. Moco (20e), Irie (50e).
Red Star : Red Star : Beunardeau -F. Doucouré (El Hriri, 60e) Meyapya, R. Doucouré, Hachem (cap.) - Eickmayer, Dembi (Durand, 46e), Ifnaoui (Ndoye, 60e) - Cissé, Benali (Anani, 60e), Botella (Fall, 79e). Entr. : Beye

Quentin Beunardeau, sous la pluie avant le match de Dijon, avec le préparateur des gardiens, Faouzi Amzal. Lundi, le gardien du Red Star a rendu hommage à Faouzi Amzal,  sur Canal + Sport, qu’il considère comme l’un des meilleurs préparateurs à ce poste. © Gérard Valck
Quentin Beunardeau, sous la pluie avant le match de Dijon, avec le préparateur des gardiens, Faouzi Amzal. Lundi, le gardien du Red Star a rendu hommage à Faouzi Amzal, sur Canal + Sport, qu’il considère comme l’un des meilleurs préparateurs à ce poste. © Gérard Valck

LES PHOTOS DE RED STAR - DIJON A voir, les photos du match : RED STAR - DIJON Go ! et celles de la joie de la montée, en L 2 : Go !

Le onze de départ face à Dijon © Gérard Valck
Le onze de départ face à Dijon © Gérard Valck

INTERVIEW DE HABIB BEYE, DANS LE PARISIEN « Je veux une équipe pour monter très vite en Ligue 1 » : Habib Beye dévoile ses ambitions pour le Red Star
Après la montée du Red Star en Ligue 2, Habib Beye s’est longuement exprimé en évoquant également son avenir qu’il conditionne à une réelle ambition de la direction du club.
Par Laurent Pruneta et Arnaud Detout
Habib Beye porté en triomphe par ses joueurs ce vendredi soir à Bauer pour fêter la montée en Ligue 2 du Red Star.
Son nom a été scandé par le public de Bauer. La montée officialisée malgré la défaite face à Dijon (0-2) lors de la 30e journée de National, Habib Beye est resté près de 35 minutes en conférence de presse.
Que ressentez-vous ce soir ?
HABIB BEYE. L’objectif prioritaire était de ramener ce club en L2. Il est atteint. Il y avait de la tension, de la pression pour finir cette balle de match. Ce soir (vendredi), on ne méritait pas mieux que cette défaite. Mais c’est un immense soulagement. Ce soir, le plus beau des cadeaux, n’était pas la victoire. Mais c’était de voir mes joueurs heureux. Ils finissent éreintés. Mais ils ont fait le job avant et ont mérité de vivre ces moments-là.
Sur un plan personnel, comment vivez-vous cette montée ?
Il y a 2 ans et 10 mois, j’ai dit à mon président, je vous promets de ramener ce club au haut niveau. L’an dernier, on a pleuré ensemble (NDLR : le Red Star avait terminé 3e). Mon président a souvent été décrié mais les gens ne se rendent pas compte ce que c’est de construire un club. C’est aussi un cadeau de le voir heureux. C’est un privilège d’avoir vécu cette première expérience d’entraineur dans ce club et qu’on me laisse les mains libres. Malgré la déception de l’an dernier, le président m’a attendu trois semaines et demie pour repartir ensemble. Pour moi, ce sont des grosses valeurs.
Cette montée est aussi une forme de réponse à vos détracteurs ?
J’ai été décrié, le consultant qui l’ouvre trop et qui prend une équipe. C’est un rapport déséquilibré. Quand je suis à la TV, je ne suis pas un entraîneur. Et quand je suis entraîneur, je ne suis pas consultant. Mais on a bossé comme des fous avec mon staff. À partir du moment où j’ai pris ce club, j’ai dit que je ferais tous les sacrifices pour mener ma mission à bien. J’ai tout entendu, de l’irrespect mais aussi du respect de la part des collègues entraîneurs. Je n’ai rien à prouver à part aux gens qui m’ont fait confiance et à moi-même. On a voulu procurer des émotions par le jeu. J’ai aimé que les gens me disent je suis venu à Bauer et j’ai kiffé. On est arrivé dans quelque chose de sain qu’on a rendu sublime.
Il y a maintenant un titre de champion de National à aller chercher…
Cette montée n’est pas un aboutissement. C’est un point de passage. Maintenant, on doit être un très beau champion. La fête sera encore plus belle le 18 mai. C’est hors norme de valider une montée en L2 à 4 journées de la fin. On s’est construit dans le traumatisme de la saison dernière. Il n’y a rien de plus beau de se reconstruire avec les échecs. On a senti que cette équipe était programmée pour vivre ce qu’on vit. Mon job, c’était de changer la vie des joueurs.
« J’ai des ambitions d’entraîner au plus haut niveau le plus vite possible »
La question que tout le monde se pose, c’est aussi celle de votre avenir…
Je suis en fin de contrat. J’ai été sollicité par deux clubs du Top 10 de Ligue 1 dont Lyon, mais je suis resté pour finir ma mission. Ce n’est pas un secret. On va prendre le temps de s’asseoir et de manger avec mon président, avec qui j’ai une relation privilégiée, pour prendre les bonnes décisions. Si on repart ensemble, ça sera à 2000 % comme l’an dernier. On prendra la décision avant le match de Versailles (3 mai). Ma décision est avancée. Mais j’ai besoin d’éléments pour nourrir ma réflexion.
C’est- à dire ?
J’ai besoin de savoir où le club veut aller dans le futur. Le Red Star, je ne veux plus jamais le revoir en National. Je ne le cache pas, j’ai des ambitions d’entraîner au plus haut niveau le plus vite possible. Mais je me suis donné le temps pour ça car j’aurais pu partir. Mais il fallait que je sois prêt.
Quels seront vos critères de choix ?
Ils sont liés à mon plan carrière, mon ambition, et la perspective de travailler dans un club qui me donne les moyens de le faire. Si demain, je suis entraîneur du Red Star en L2, je vais être clair : je veux une équipe pour monter très vite en L1. C’est ce que je dirai à mon président et aux investisseurs. Je suis lucide, je sais qu’il faut du temps pour construire une équipe de très haut niveau en L2, comme on a pris le temps de le faire en National. Mais moi, j’ai peu de temps dans mon ambition…
Patrice Haddad, président du Red Star depuis 2008, connaît sa troisième montée en Ligue 2, après celles de 2015 et 2018.
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« Je me souviendrai de cette soirée jusqu’à la fin de ma vie » : le récit de la fête du Red Star promu en Ligue 2
Mission réussie pour Habib Beye avec le Red Star : son équipe accède à la Ligue 2. Les supporters l'ont acclamé ce vendredi soir.
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Reda Hammache, qui a grandi à Saint-Denis, a effectué un retour gagnant dans son département, en devenant en 2022 le directeur sportif du Red Star, tout proche de monter en L2.
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DANS LA DéPêCHE  de Dijon

LA BREVE DE FIN DE SAISON Avec son style habituel, l’ami Daniel Legrand, évoque la saison du Red Star. Le seul homme capable de passer du plat favori de Jacques Chirac à 777 pour évoquer l’accession du vieux club de Saint-Ouen en L 2 et des lendemains souriants ou pas ! Go !
LA PROCHAINE JOURNEE Le Red Star en cas de succès à Nîmes sera sûr d’être sacré Champion de France de National, à moins que Niort l’emporte vendredi sur Martigues et le Red Star serait champion, sans jouer. Un match sans doute compliqué pour les Audoniens, Nîmes ne peut plus se permettre de perdre dans la lutte pour le maintien à quatre journée de la fin, les Gardois sont sous la menace de perdre trois points.
Nîmes – Red Star, lundi à 21 h sur Canal + Sport
Niort - Martigues
Nancy – Le Mans
Cholet – Rouen
Dijon – FC GOAL
Villefranche – Avranches
Marignane-Gignac – Sochaux
Châteauroux – Epinal
Versailles – Orléans
NIMES … D’UNE AUTRE EPOQUE En D 1, en 1968
Nîmes Olympique de 1968, en D 1, sous la conduite de Marcel Tomazover qui fut entraîneur du Red Star, ensuite de 1970-1972 puis lors de la saison 1974-1975.

L’effectif de Nîmes Perrot, Gomez, Garnier, Ponce, Charles-Alfred, Rouvier, Landi, Kabyle, Betton, Peyroche, Canetti, Bonnel, Gianella et Valls.
Daniel Gomez, présent, sur la photo porta le maillot du Red Star, lors de la saison 1969-1970
L’effectif de Nîmes Perrot, Gomez, Garnier, Ponce, Charles-Alfred, Rouvier, Landi, Kabyle, Betton, Peyroche, Canetti, Bonnel, Gianella et Valls. Daniel Gomez, présent, sur la photo porta le maillot du Red Star, lors de la saison 1969-1970

DEUX HOMMES QUI ONT PORTE, LES MAILLOTS DE NÎMES ET DU RED STAR Pierre Bernard, l’ancien portier de l’Equipe de France : HOMMAGE A PIERRE BERNARD Go ! et Robert Pintenat, lui aussi international : HOMMAGE A ROBERT PINTENAT, (1948 – 2008) Go !

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